
Vous souhaitez investir en Bourse mais vous ne savez pas par où commencer ? Nos 12 conseils pratiques et simples à mettre en œuvre, à retrouver en vidéo, vous aideront à bien investir en Bourse.
Nous décrypterons pour vous les évolutions à attendre sur les marchés boursiers pour l’année 2025 et vous présenterons également les actifs à envisager pour investir en Bourse en 2025.
Retrouvez aussi notre présentation des différents produits financiers pour investir en Bourse débutant, les différentes enveloppes qui permettent de le faire, ainsi que le vocabulaire à absolument connaître pour débuter en Bourse. Notre infographie sur les 12 commandements de l’investissement en Bourse et notre comparatif des meilleurs courtiers Bourse vous permettront également d’y voir plus clair. Découvrez également combien on peut gagner en Bourse et quels sont les risques de l’investissement en Bourse.
Plusieurs vidéos viennent compléter ce dossier. Vous vous demandez : pourquoi investir en Bourse ? Ou quand investir en Bourse ? Découvrez nos réponses en vidéo.
Investir en Bourse avec succès : les 5 éléments clés à retenir
1. Pourquoi il faut absolument investir en Bourse sur le long terme ?
2. Pourquoi privilégier le DCA pour ses investissements sur les marchés boursiers ?
3. Pourquoi il est essentiel de déterminer son profil d’investisseur avant d’investir en Bourse ?
4. Comment choisir son enveloppe pour investir en Bourse ?
5. Comment choisir son courtier Bourse ?
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Comment investir en Bourse en 2025 ? Notre avis
Faut-il investir en Bourse actuellement malgré les risques liés aux tensions géopolitiques et à la guerre commerciale ?
Depuis l’élection de Trump en novembre 2025, les marchés semblent vivre au rythme des annonces et décisions du président américain. La guerre commerciale menée par les États-Unis a notamment chahuté les marchés boursiers, la hausse massive des droits de douane du Liberation Day ayant provoqué un mini krach boursier. Si les places boursières se sont progressivement remises de cette chute depuis l’accord trouvé avec le Royaume-Uni et la mise en place d’une trêve avec la Chine, la volatilité reste bien présente et les marchés sont sensibles à toute annonce provenant de la Maison Blanche. C’est ainsi que fin mai les menaces proférées par le président Trump de mettre en place des droits de douane à 50 % dès le 1er juin ont fait chuter les indices boursiers européens. Les bourses américaines ne sont pas non plus épargnées en cette fin de printemps 2025 car le passage éventuel de la Big Beautiful Bill de Trump qui lui permettrait de prolonger les baisses d’impôts votées lors de son premier mandat devrait aussi creuser encore le déficit jusqu’à rendre la charge de la dette difficilement soutenable, ce que déplorent les investisseurs.
Ajoutons à cela des tensions à leur apogée entre Israël et la Palestine, l’enlisement du conflit russo-ukrainien avec un président russe mettant toute la mauvaise volonté du monde à trouver un accord de paix, exaspérant au passage Trump qui ne voyant pas d’issue prochaine arriver a décidé de passer à autre chose.
Les bourses mondiales restent donc en proie à une très forte volatilité en ce milieu d’année 2025. On peut alors penser qu’il ne s’agit pas du meilleur moment pour investir en Bourse.
En réalité, il est pertinent de se positionner, même si les marchés sont chahutés, en DCA via des investissements réguliers, quitte à investir davantage quand les marchés sont plutôt bas et à investir moins quand ils sont plutôt élevés. Il faudra aussi dans ce contexte se montrer sélectif et être attentifs aux ratios financiers et à la solidité du business model des entreprises cotées en Bourse.
Mais le pire resterait de ne pas entrer sur le marché boursier par peur de ne pas entrer au bon moment.
Sur quoi investir en Bourse en 2025 ?
Dans le contexte actuel très particulier, avec une croissance assez incertaine dans bon nombre de régions du globe et des marchés boursiers caractérisés par une forte volatilité avec des indices malmenés de part et d’autre de l’Atlantique, certains secteurs sont à considérer avec beaucoup de précaution. On pensera notamment au luxe très pénalisé par la ralentissement chinois et l’engouement pour les pingti, ces imitations chinoises de très bonne qualité d’articles de luxe qui font fureur là-bas.
Quelques thématiques semblent davantage porteuses en Bourse en 2025 comme la défense qui bénéficie des tensions géopolitiques actuelles très fortes, et notamment la défense européenne qui doit rattraper son retard et se conformer aux recommandations de l’OTAN.
La Tech américaine avec une correction majeure intervenue ces dernières semaines pourra être envisagée. Les Magnificent Seven affichent une baisse notable depuis leurs plus hauts. Certains investisseurs pourront considérer qu’il s’agit d’un point d’entrée intéressant. Attention à toujours bien prendre en compte le P/E ratio et à éviter le FOMO.
Quant aux autres actifs, les crypto monnaies ont progressé sans discontinuer depuis octobre 2023 jusqu’à l’été 2024, notamment portées par le lancement des ETF Bitcoin cash, puis des ETF ETH Spot qui ont participé à démocratiser encore davantage les monnaies virtuelles. Si le halving du Bitcoin n’a pas entraîné de hausse immédiate des cours du BTC, la première des crypto monnaies a vu son cours exploser à la fin de l’année, le BTC dépassant pour la première fois le seuil des 100 000 dollars. Plusieurs raisons expliquent ce rallye haussier et notamment l’élection de Donald Trump, devenu pro crypto, qui veut faire des US la capitale des crypto monnaies et souhaite mener une politique de dérégulation ambitieuse déjà matérialisée par la nomination à la tête de la SEC de Paul Atkins, très favorable aux cryptos, alors que jusque-là le gendarme des marchés américains était plutôt opposé aux crypto monnaies. Si un repli autour des 75 000$ le BTC s’est opéré depuis le sommet des 100 000 dollars, fin mai 2025, le BTC a franchi la barre des 109 000$, témoignant d’une décorrélation totale avec les marchés actions, un signe encourageant pour la reine des cryptos de plus en plus perçue comme valeur refuge.
L’or s’impose aussi comme un actif gagnant avec une évolution du cours de l’or de plus de 85 % sur 5 ans. Sur les derniers mois, on a pu constater deux baisses majeures du précieux métal jaune : une en hiver et une en été 2023, mais à chaque fois les cours de l’or se sont repris et sont allés chercher les plus hauts sommets historiques. Le métal précieux s’est installé sur de nouveaux sommets au printemps 2025, au-delà des 3 500$ l’once, les 3 000$ faisant office de nouveau support du métal jaune.
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Sommaire
- Investir en Bourse, c'est quoi ?
- Pourquoi investir en Bourse est intéressant pour les investisseurs ?
- Qui peut investir en Bourse ?
- La Bourse pour les nuls : le vocabulaire essentiel pour débuter en Bourse
- Quels produits financiers pour investir en Bourse ?
- Quelles enveloppes pour investir en Bourse ?
- Investir en Bourse : comment est-ce taxé ?
- Investir en Bourse : combien ça coûte ?
- Comment commencer à investir en Bourse ?
- 12 conseils pour bien investir en Bourse
- Comment investir en Bourse ? Nos 12 commandements en infographie
- Investir en Bourse : combien peut-on gagner ?
- Quels sont les risques d'investir en Bourse ?
- Comment investir en Bourse avec un petit budget ?
- Quelles actions acheter pour investir en Bourse ?
- Quand investir en Bourse ? En vidéo
- Faut-il investir en Bourse à la suite d’un krach ou d’une correction boursière ?
Investir en Bourse, c’est quoi ?
Investir en Bourse, c’est acheter des actions de sociétés cotées, c’est-à-dire acquérir des parts de propriété dans des entreprises. De fait, chaque action représente une part du capital de la société. La part qu’un associé détient dans la société est proportionnelle au nombre d’actions de cette société qu’il possède. Quand vous achetez une action, vous devenez ce que l’on appelle un actionnaire, ce qui signifie ni plus ni moins que vous devenez un associé de l’entreprise.
Pourquoi investir en Bourse est intéressant pour les investisseurs ?
Est-ce une bonne idée d’investir en Bourse ? Chez Café de la Bourse, nous sommes persuadés que l’investissement en Bourse est une idée judicieuse pour tous les investisseurs sur le moyen long terme.
Il existe deux principales raisons à l’investissement en actions. D’abord, investir en Bourse, c’est investir dans l’économie réelle pour en devenir un membre actif et participer au développement de sociétés. Une société qui émet des actions vend aux investisseurs des parts de son capital pour lever des fonds afin de financer sa croissance. Cet argent pourra par exemple lui servir à se développer à l’international, à lancer des projets de recherche et développement (R&D) pour créer de nouveaux produits ou améliorer les produits déjà commercialisés, embaucher du personnel, etc.
Ensuite, investir en Bourse c’est aussi et surtout profiter du rendement très intéressant que procure cette classe d’actifs sur le long terme. La performance des actions à 10 ou 30 ans en fait même la classe d’actifs la plus rémunératrice sur le long terme. Ainsi, selon l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF), à fin 2023, les actions ont en moyenne et chaque année rapporté 9,9 % sur 15 ans, des performances qui s’élèvent à 12,4 % par an sur 40 ans. Attention, tout de même, pour réussir sur le marché boursier et se positionner sur les valeurs les plus attractives, il convient de se familiariser avec les marchés financiers et de suivre quelques conseils pour espérer détenir et gérer un portefeuille délivrant un bon rendement au regard du risque.
Pourquoi investir en Bourse à du sens ? En vidéo
Qui peut investir en Bourse ?
N’importe qui peut investir en Bourse. Du moins, en théorie. Cette activité est ouverte aux particuliers comme aux institutionnels et aux entreprises. Il faudra néanmoins être majeur. Mais dès 18 ans, il est possible d’ouvrir tous les supports d’investissement que sont assurance-vie, compte-titres et PEA (le PEA jeunes permet aux 18-25 ans rattachés au foyer fiscal de leur parent de détenir un plan d’épargne en actions en leur nom).
Attention, ce n’est pas parce que n’importe qui peut investir en actions qu’il faut investir n’importe comment. Il est primordial de bien se former et de comprendre le fonctionnement des marchés financiers. Certains influenceurs finance ont tendance, sous couvert de démocratiser l’investissement, à dispenser des recommandations d’investissement très discutables, voire à arnaquer leurs followers. C’est pourquoi il est si important de se former et de bien comprendre le fonctionnement de la Bourse mais aussi de bien se connaître et d’établir son profil d’investisseur. Ce guide pour investir en Bourse vous permettra de mettre toutes les chances de votre côté pour réussir vos investissements sur le marché actions.
La Bourse pour les nuls : le vocabulaire essentiel pour débuter en Bourse
Bourse
La Bourse est un lieu immatériel où s’achètent et se vendent les actions. On peut donc dire qu’il s’agit d’une place de marchés où s’échangent contre de l’argent des parts d’entreprises.
La Bourse est ouverte à tous et tout le monde peut y acheter ou y vendre des actions : les particuliers, mais aussi les banques, les compagnies d’assurance, les fonds de pension, et également les entreprises qui peuvent acheter ou vendre leurs propres actions ou les actions d’autres entreprises.
Action
Une action est une part de la société qui l’a émise. Il s’agit donc d’un titre de propriété d’une fraction d’une société.
Lorsqu’un investisseur achète une action d’une entreprise, il devient actionnaire de la société. L’actionnaire possède ainsi une part des capitaux propres de l’entreprise. De ce fait, l’investisseur dispose d’un droit sur l’actif et sur les bénéfices de la société dont il est actionnaire.
IPO (Introduction en Bourse)
Une société fait son introduction en Bourse lorsqu’elle émet des actions et les vend pour financer son développement. Les investisseurs peuvent acheter des actions directement à une entreprise lors de son introduction en Bourse ou IPO (Initial Public Offering) – on parle alors de marché primaire – mais l’investisseur peut aussi acheter des actions déjà cotées en Bourse, il s’agit alors d’achat sur le marché secondaire, d’achat directement en Bourse.
Dividende
Le dividende est le versement aux actionnaires par l’entreprise d’une partie de ses bénéfices. L’entreprise peut choisir de réinvestir ses bénéfices dans son développement ou de les partager avec les actionnaires.
Ce qu’il est important de savoir, c’est que lors du versement du dividende, le montant est « détaché » de la valeur de l’action afin d’éviter que des investisseurs ne profitent que des versements de dividendes en achetant l’action la veille et en la revendant le lendemain. Ainsi, une action dont le cours est à 100 euros et qui verse un dividende de 3€ cotera au lendemain du versement du dividende 97€.
ETF
Les ETF sont des fonds d’investissement listés en Bourse (Exchange Traded Fund) qui permettent de répliquer la performance d’un indice. Ils s’échangent en Bourse comme une action, ils peuvent verser des dividendes (ou pas) et permettent d’investir dans plusieurs centaines d’actions via un seul ordre de Bourse. Certains peuvent répliquer la performance inverse du sous-jacent. On parle alors d’ETF Short ou inversé. Ils répliquent aussi parfois la performance de l’indice avec un effet de levier.
Obligation
Les obligations sont des titres de dette d’entreprise. Une entreprise émet une obligation comme nous pourrions faire une demande de crédit. L’investisseur reçoit des intérêts chaque mois, trimestre, semestre ou année (coupon) correspondant au taux d’emprunt déterminé.
Indice boursier
Un indice boursier est un portefeuille imaginaire destiné à évaluer les cours d’un secteur ou d’une zone géographique par exemple. Le plus souvent, il sert à regrouper les actions les plus importantes d’une place boursière donnée comme le Nikkei au Japon, le S&P 500 aux États-Unis ou encore le CAC 40 en France.
CAC 40
Le CAC 40 est l’indice boursier de la place parisienne. L’acronyme CAC signifie « Cotation Assistée en Continu » et le chiffre 40 vient du fait qu’il regroupe les 40 valeurs françaises les plus importantes cotées sur la place de Paris. Y figurent notamment l’action Air Liquide, l’action BNP Paribas, l’action LVMH, etc.
C’est un indice souvent assimilé au secteur du luxe compte tenu du poids important des sociétés LVMH, Hermès et Kering dans l’indice.
DAX 40
Le DAX 40 est l’indice boursier allemand. L’acronyme DAX signifie « Deutscher AktienindeX », que nous pourrions simplement traduire par « indice boursier allemand ». Et le chiffre 40 vient du fait qu’il regroupe les 40 entreprises allemandes les plus importantes. Jusqu’en 2021, le DAX ne comprenait que 30 valeurs.
S&P 500
Le S&P500 est l’indice américain de Standard and Poor’s. Il regroupe les 500 plus grandes entreprises américaines. C’est l’indice de référence aux États-Unis car sa représentativité atteint près de 80 % de la capitalisation totale des marchés américains.
Nasdaq 100
Le Nasdaq 100 est un autre indice américain, celui-ci regroupe les 100 plus grandes entreprises américaines dans le secteur de la technologie. On y retrouve notamment Alphabet (Google), Amazon, Meta (Facebook), Microsoft, Apple, etc. On retrouve aussi dans cet indice des entreprises étrangères comme Baidu ou JD.com, ainsi que des entreprises qui ne sont pas dans le secteur tech comme PepsiCo, Mondelez International ou encore Kraft Heinz.
Quels produits financiers pour investir en Bourse ?
Et concrètement comment ça se passe ? Vous vous demandez comment investir en Bourse pour les nuls ? Via quels supports ? Comment investir selon son niveau de connaissance ? Il existe plusieurs moyens d’investir en Bourse, en se positionnant sur des instruments financiers variés et sur des enveloppes différentes. L’investisseur, pour effectuer le meilleur placement possible, devra tenir compte de ses objectifs, ses compétences et de son horizon de placement.
Comment acheter des actions en Bourse ?
Pour investir en Bourse, et c’est d’ailleurs normalement la première chose qui vous vient à l’esprit, il est possible d’acheter des actions en direct. Cette stratégie qui concerne les investissements moyen long terme peut être mise en place de différentes façons.
Actions au porteur ou actions au nominatif : que choisir ?
De fait, un actionnaire peut détenir ses actions en direct au nominatif pur, ce qui lui permet d’économiser sur les éventuels frais de garde, mais aussi d’entretenir une relation privilégiée avec l’entreprise dont il détient des actions : invitations personnelles aux assemblées générales, réception dans sa boîte aux lettres des lettres aux actionnaires et des rapports annuels, éventuellement droit de vote double ou dividendes majorés, etc.
Cependant, la gestion des titres étant confiée à l’intermédiaire financier de la société cotée, l’actionnaire est obligé d’ouvrir un compte auprès de chaque société cotée dont il détient des actions, ce qui rend impossible le rassemblement de l’ensemble de ses titres dans un PEA ou un compte titres. Il peut toutefois pour éviter cet inconvénient avoir recours au nominatif administré. Mais ce statut, comme celui du nominatif pur, complexifie grandement la déclaration des revenus issus de ses titres.
Un actionnaire peut également détenir ses titres au porteur, situation la plus commune en France. L’actionnaire reste alors anonyme pour l’entreprise. Seul l’intermédiaire financier connaît l’identité du détenteur, qui peut loger ses titres dans un PEA ou un compte titres ordinaire. Le fait de pouvoir rassembler tous ses titres dans une même enveloppe et le fait de pouvoir remplir un seul imprimé fiscal pour l’ensemble de ses titres toutes sociétés confondues, contre un imprimé fiscal unique par ligne de société cotée en cas de détention au nominatif, constituent des avantages non négligeables pour l’actionnaire.
À noter : depuis quelques années, les neo courtiers comme Trade Republic proposent aux investisseurs les actions fractionnées, ou fractions d’actions, qui permettent d’acheter une partie seulement de l’action, par exemple 1/10. Ainsi, on peut acheter 248 euros une fraction de l’action Hermès qui s’échange à la mi-mars 2025 2 480 euros environ. Cela est particulièrement pertinent pour les actions très chères qui sans ce mécanisme seraient hors de portée des investisseurs peu capitalisés, d’autant qu’il est absolument indispensable pour réduire le risque de bien diversifier son portefeuille boursier et donc de posséder de nombreuses actions issues de secteurs d’activité et de zones géographiques différentes ! Détenir un portefeuille de titres vifs requiert donc un montant investi en Bourse assez conséquent.
Comment investir en Bourse avec des OPCVM ?
De fait, on peut se positionner en Bourse sur le long terme en achetant des fonds ou OPCVM (Placement Collectif en Valeurs Mobilières). Ces enveloppes, constituées d’un grand nombre de titres et qui peuvent d’ailleurs regrouper plusieurs classes d’actifs (actions mais aussi obligations par exemple) permettent de facilement diversifier ses avoirs. En outre, un gérant s’occupe de la gestion des titres et de la gestion du portefeuille (il sélectionne les titres et détermine quel est le meilleur moment pour les acheter et pour les vendre). Il vous facture en contrepartie des frais de gestion.
Comment se positionner en Bourse sur des indices avec les ETF ?
Autre possibilité : avoir recours aux fonds indiciels et thématiques, et plus particulièrement aux trackers ou ETF, qui répliquent la performance d’un indice (indice boursier comme le CAC 40 ou le Nasdaq par exemple) ou bien un indice sectoriel (secteur bancaire, secteur automobile, etc.) ou encore un indice géographique (UE, Japon, US, etc.). Notez que les frais de gestion des ETF, étant donné qu’il s’agit d’une gestion passive, sont bien plus faibles que ceux des fonds d’investissement classiques.
Comment investir sur les marchés financiers avec les produits dérivés ?
Autre option à envisager : l’investissement dans des produits dérivés, comportant le plus souvent un effet de levier, permettant de spéculer sur un titre à court terme. Il s’agira alors davantage de trading que d’investissement. Les produits dérivés sont toutefois à réserver aux investisseurs les plus avertis, à même de comprendre le fonctionnement complexe de ces produits faisant souvent entrer en compte la valeur temps, en plus de la variation du cours du sous-jacent, auquel s’applique un effet de levier. Mais ces produits dérivés ne sont pas seulement utiles pour le trading court terme. Ils peuvent aussi constituer des outils de couverture de portefeuille.
Quelles enveloppes pour investir en Bourse ?
Le compte titres ordinaire (CTO) pour acheter tous les titres
Le compte titres est l’enveloppe idéale pour investir sur tous les marchés financiers, y compris et surtout les plus lointains, ou bien pour mettre en place des stratégies d’investissement sophistiquées en ayant recours au SRD (Système de Règlement Différé) ou bien à des produits dérivés. Il ne comporte pas de plafond ni donc de restrictions. La liberté de l’investisseur est totale. En contrepartie, cette enveloppe ne permet pas de profiter d’avantages fiscaux et vous serez taxés sur vos gains à la flat tax (30 %) ou au barème de l’impôt sur le revenu + 17,2 % de prélèvements sociaux si cela est plus avantageux pour vous.
Attention à choisir avec soin votre CTO pour sélectionner le meilleur compte titres, qui vous permettra d’investir sur les places boursières auxquelles vous souhaitez avoir accès, avec une large variété de titres et éventuellement de produits boursiers si vous souhaitez mettre en place des stratégies d’investissement sophistiquées, le tout au meilleur prix, et avec la mise à disposition d’outils (notamment la plateforme de trading) et de services adaptés à vos besoins selon votre profil d’investisseur.
Le PEA pour bénéficier des avantages fiscaux
Investir en PEA, contrairement au compte-titres, implique d’obéir à des contraintes strictes. Ainsi, il existe par exemple un plafond de versement fixé à 150 000 euros et les titres éligibles à cette enveloppe sont plus restreints car limités aux sociétés dont le siège social est situé en Union européenne. Cependant, il est possible de contourner au moins en partie cette disposition en investissant dans des OPCVM et notamment des ETF. Notez que les actions fractionnées en peuvent être détenues sur un PEA, elles ne sont accessibles que depuis un compte-titres.
En contrepartie, le PEA ou plan d’épargne en action est une enveloppe fiscalement très avantageuse pour l’actionnaire qui bénéficie, au-delà de 5 ans de détention, d’une exonération de l’impôt de plus-value.
Attention à choisir le meilleur PEA pour avoir accès aux titres sur lesquels vous souhaitez investir, tout en bénéficiant de frais attractifs, et en ayant à disposition des outils et services correspondant à votre profil d’investisseur.
Le PEA PME pour investir dans des PME
Le PEA PME est un plan épargne en actions permettant de bénéficier des mêmes avantages fiscaux que le PEA et sur lequel peuvent être logés des investissements dans des PME dont le siège social est situé en Union Européenne. À noter : son plafond, s’il est détenu seul, est fixé à 75 000 euros. En revanche, si l’investisseur détient un PEA et un PEA-PME, le plafond cumulé de ces 2 enveloppes est fixé à 225 000 € et les sommes versées sur le PEA PME pourront alors excéder les 75 000 euros.
Souscrire à un PEA jeunes en attendant d’avoir quitté le foyer fiscal des parents
Le PEA jeunes, destiné aux 18-25 rattachés au foyer fiscal de leurs parents, permet de bénéficier de tous les avantages du PEA dès la majorité et de se familiariser ainsi très tôt avec les marchés actions. Son plafond est fixé à 20 000 euros et est indépendant des éventuels comptes PEA détenus par les parents.
Investir dans les actions via les unités de compte de l’assurance vie
Sachez également qu’un investisseur peut aussi se positionner sur le marché actions en détenant des actions en direct, mais aussi des OPCVM, des ETF, des produits structurés, etc. via les unités de compte (UC) de son contrat d’assurance vie.
Notez que les unités de compte du Plan Epargne Retraite (PER) permettent aussi de se positionner sur les marchés financiers, mais alors l’horizon d’investissement est la retraite, le PER étant un placement tunnel qui ne vous permet de récupérer vos fonds qu’à la retraite, sauf rares exceptions.
Investir en Bourse : comment est-ce taxé ?
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Les gains liés aux opérations boursières sont généralement taxés à la flat tax à 30 % qui regroupe 12,8 % d’impôt sur les plus-values et 17,2 % de prélèvement sociaux. Il reste toutefois possible d’opter, si cela est plus avantageux pour vous, au barème de l’impôt sur le revenu (IR) +17,2 % de prélèvements sociaux (PS).
L’avis de Clémence :
Cette possibilité sera préférable si votre tranche marginale d’imposition est de 0 ou 11 %. Vous serez taxé au prélèvement forfaitaire unique à 30 % ou barème de l’IR + PS dans le cas de la détention en direct de titres (actions au nominatif) ou bien si vous détenez vos titres sur un compte-titres ordinaire, mais aussi sur un PEA ou un contrat d’assurance-vie si vous n’avez pas dépassé le seuil fatidique à partir duquel vous pouvez bénéficier des avantages fiscaux liés à ces enveloppes.
Ainsi, rappelons que le PEA permet, au-delà de 5 ans de détention du plan, de bénéficier d’une exonération de l’impôt sur les plus-values. Seuls les prélèvements sociaux restent dus. Avant ces 5 ans, c’est la flat tax qui s’applique.
En ce qui concerne l’assurance-vie, elle permet de bénéficier au-delà de 8 ans de détention du contrat d’une taxation à 24,7 % (7,5 % de prélèvement forfaitaire libératoire + 17,2 % de PS) au lieu des 30 % avant 8 ans, à condition que les encours tous contrats confondus n’excèdent pas 150 000 euros pour une personne seule et 300 000 euros pour un couple. Au-delà ce des seuils, c’est la flat tax qui sera appliquée sur le contrat. Soulignons également qu’au-delà de 8 ans de détention du contrat d’assurance-vie, le titulaire peut profiter chaque année d’un abattement sur les gains des rachats de de 4 600 € pour une personne seule et de 9 200 € pour un couple.
Enfin, on rappellera qu’il existe depuis 2017 une taxe sur les transactions financières. Elle est passée de 0,3 % à 0,4 % en 2025. Cette taxe sur les transactions financières concerne les achats d’actions de sociétés françaises cotées en Bourse à la capitalisation boursière supérieure au milliard d’euros. Elle est le plus souvent répercutée directement sur les investisseurs par les courtiers Bourse lorsqu’ils passent leurs d’ordres d’achat.
Investir en Bourse : combien ça coûte ?
Différents types de frais de Bourse qu’il faut bien avoir en tête vont s’appliquer à vos investissements boursiers.
Frais de courtage
Les frais de courtage sont les frais liés à l’achat et la vente des titres financiers (actions, ETF, etc.). Les frais de courtage sont très variables d’un courtier en Bourse à l’autre et peuvent même être gratuits chez certains neocourtiers. Le marché sur lequel vous souhaitez intervenir peut aussi faire fortement varier les frais de courtage. Il est primordial de bien réfléchir aux actifs et marchés sur lesquels vous souhaitez investir en Bourse afin de choisir le courtier Bourse qui sera le plus adapté à vos besoins.
Les droits de garde
Bien qu’ils aient pratiquement totalement disparu des grilles tarifaires des courtiers en ligne, ils sont encore parfois facturés par les banques traditionnelles. En bref, les droits de garde sont des frais annualisés facturés par l’intermédiaire financier qui détient vos titres financiers pour vous.
Les frais de change
Si vous décidez d’investir dans des actions étrangères, votre courtier en Bourse va procéder à des opérations de conversion de devises. Ainsi, si vous achetez des actions américaines, vos euros seront convertis en dollars américains. Bien que l’opération soit souvent faite automatiquement par le courtier Bourse, elle implique des frais qui peuvent être plus ou moins importants en fonction de l’intermédiaire financier.
Les frais des produits de Bourse
Quand vous achetez un ETF ou un produit de bourse comme un warrant, un turbo ou un certificat, des frais entrent dans l’équation. Ces frais sont plus difficiles à mesurer car ils sont intégrés dans les prix achat/vente des produits. Ils ne seront donc pas débités sur votre compte titres ou PEA. Le seul impact mesurable sera une ponction sur la performance finale. Pour prendre connaissance des détails concernant ces frais, il faut consulter le DICI (Document Clé de l’Investisseur) que chaque émetteur de produits financiers est tenu de mettre à disposition des investisseurs.
Les autres types de frais en Bourse
Il peut également y avoir de nombreux autres types de frais en Bourse qui vont s’ajouter à ceux que nous avons déjà détaillés ci-dessus. Il y a par exemple les frais d’inactivité qui pourront fortement impacter les investisseurs passifs souhaitant faire du long terme ; mais aussi les frais de cotation en temps réel ou d’accès à une plateforme de trading plus sophistiquée qui pourront être indispensables pour ceux qui vont faire de l’investissement court terme, voire du Trading. Nous vous conseillons donc de prendre le temps de lister vos besoins, ainsi que les coûts que cela va engendrer, afin de vous orienter vers le courtier en Bourse qui propose les solutions adaptées à votre profil investisseur.
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Acheter des actions au nominatif pur ou opter pour le titre au porteur selon l’enveloppe
Comme nous l’avons vu, vous pouvez acheter vos titres au nominatif pur en prenant contact directement avec la société cotée. Vous pouvez aussi loger vos titres dans une enveloppe destinée à l’investissement en Bourse comme un PEA ou un compte-titres. Pour ces enveloppes, vous devrez vous familiariser avec le passage d’ordres. Le fait même d’acheter une action devient alors certes plus complexe mais aussi plus complet, ce qui peut être un atout pour l’investisseur. Il est aussi possible d’investir dans des actions par le biais d’investissements en unités de compte depuis un contrat d’assurance-vie ou un PER.
Passer un ordre de Bourse quand on investit avec un PEA ou un Compte titre
Pour acheter ou vendre un titre sur un compte-titres ou un PEA, il faut d’abord connaître l’un des codes de la valeur que vous souhaitez acheter :
- le code ISIN (International Securities Identification Number) -système international de numérotation pour l’identification des valeurs mobilière composé de 12 caractères alphanumérique ;
- ou le code mnémonique – diminutif du nom de la société concernée.
Vous devrez, en plus du nom de l’entreprise dont vous souhaitez acheter les actions, préciser :
- s’il s’agit d’un achat ou d’une vente, c’est ce que l’on appelle le sens de la transaction ;
- la quantité d’actions souhaitée ;
- le prix souhaité ;
- votre mode de règlement : il peut être soit comptant, soit différé (SRD) ;
- la date de validité de l’ordre ;
- le type d’ordre : simple ou complexe.
Il existe en effet deux grands types d’ordres : les ordres simples – « à cours limité », « à la meilleure limite », ou « au marché » – et les ordres complexes comme les ordres à seuil de déclenchement, les ordres à plage de déclenchement et les ordres conditionnels.
Attention, le choix du type d’ordre pour entrer ou sortir de ses positions sur les marchés financiers est primordial afin d’être le plus efficace possible. Ce choix dépend à la fois :
- de la taille de la position ;
- de la liquidité du marché sur lequel on souhaite entrer ou sortir ;
- du timing.
Par exemple, dans un marché peu liquide, si l’investisseur a une grosse position à dénouer, il aura tout intérêt à le faire en plusieurs fois et son passage d’ordres risque tout de même de faire évoluer sensiblement les cours.
Il faut garder en tête que les ordres de bourse constituent une étape stratégique dans son plan de trading et le choix de ces ordres est important.
Respecter les horaires de marchés boursiers pour acheter ou revendre ses titres
Vous pouvez acheter et vendre des actions en passant des ordres de Bourse aux horaires d’ouverture des marchés, variables selon les différentes places boursières. À Paris, les actions sont cotées en continu, au cours de cinq séances par semaine, du lundi au vendredi, de 9h à 17h30.
Bon à savoir :
Il est possible chez certains néocourtiers de placer des ordres d’achat et de vente sur des MTF (multilateral trading facilities), ce qui permet notamment de pouvoir négocier des actions au-delà des horaires d’ouverture des bourses traditionnelles.
12 conseils pour bien investir en Bourse
Maintenant que vous savez comment investir en Bourse concrètement, nous vous proposons une série de conseils pour réussir vos débuts en Bourse et adopter les bonnes pratiques qui vous permettront d’éviter bien des erreurs.
Investir en Bourse : nos conseils en vidéo
1. Investissez en Bourse de l’argent dont vous n’avez pas besoin prochainement
Avec les risques liés à l’investissement en Bourse, pas question de placer en actions sur le PEA ou le compte titres toutes vos économies faites en vue de financer les études de votre aîné l’an prochain ou votre retraite qui approche à grands pas. D’ailleurs, plus l’horizon de placement est long, plus l’investissement sur les marchés actions a du sens.
Cependant, gardez toujours à l’esprit qu’investir en Bourse comporte un risque de perte en capital inhérent aux actions. L’objectif premier est de gagner de l’argent mais vous pouvez aussi perdre de l’argent et, en cas de perte, cela ne doit pas impacter votre niveau de vie. Un investisseur en Bourse débutant ne devrait donc pas investir tout son argent sur le marché actions et respecter les règles élémentaires de diversification en ayant notamment une épargne de sécurité sur des placements sans risque à capital garanti. N’investissez jamais tout votre patrimoine sur des valeurs mobilières présentant un risque de perte en capital comme les actions.
Toutefois, rappelons que plus l’horizon d’investissement est long, plus le risque de perte en capital diminue. Ainsi, si l’on prend en compte la performance du S&P 500 sur un siècle (de 1920 à 2021), la probabilité d’essuyer une perte en capital est de 30 % avec un horizon d’investissement de 1 an, de 23 % avec un investissement de 2 ans, de 14 % avec un investissement de 10 ans, de 5 % avec un investissement de 20 ans, et de 0 % avec un investissement de 50 ans (source : Ostrum & Robert J. Shiller). Et en investissant non pas en une seule fois mais en procédant à des investissements réguliers sur les marchés, le risque est encore moindre.
2. Informez-vous et formez-vous avant d’investir en Bourse
Investir en Bourse ne s’improvise pas. La connaissance du marché boursier et des valeurs cotées en Bourse sont des éléments à maîtriser absolument. Et le suivi de l’actualité économique et financière est un élément particulièrement important. Il vous faudra aussi, pour débuter en Bourse, avoir de solides notions en analyse fondamentale et en analyse technique pour espérer effectuer un stock-picking efficace et déterminer le meilleur moment pour acheter et vendre les titres que vous aurez sélectionnés en portefeuille. Vous devrez également être au fait des ordres de Bourse qu’il est possible de passer, c’est-à-dire connaître les différents ordres de Bourse et leurs caractéristiques afin d’identifier l’ordre le plus adapté à la situation.
Vous êtes loin de maîtriser tout cela ? Pas de panique, de nombreux ouvrages existent comme Investir en Bourse pour les nuls ainsi que de nombreux livres sur l’investissement, mais surtout, vous trouverez sur Internet une manne d’informations et de formations pour comprendre la Bourse : webinaires, livres blancs ou ebooks, articles pédagogiques, etc. pourront vous aider à parfaire vos connaissances en matière de finance. Vous aurez aussi accès très facilement aux articles d’actualité économique et financière, le plus souvent gratuitement, ainsi qu’aux rapports annuels des entreprises. Il ne vous reste plus qu’à vous former !
3. Ayez bien en tête votre profil d’investisseur avant de placer votre argent en Bourse
« Connais-toi toi-même » enseigne Socrate. Cette maxime, bien loin d’être réservée à la philosophie, a toute sa place en finance. Avant d’investir en Bourse, mieux vaut savoir si l’on présente un profil prudent, équilibré ou dynamique. En investissant dans des produits dérivés sur des valeurs asiatiques avec un fort effet de levier alors que vous possédez un profil prudent, la catastrophe n’est pas loin.
D’abord, vous serez paniqué. Ensuite, l’affolement qui résulterait d’une telle situation vous pousserait sans doute à agir dans la précipitation et, en matière d’investissement, sang-froid et réflexion sont bien meilleurs conseillers que les sentiments en général et la peur en particulier.
4. Définissez une stratégie d’investissement en Bourse
Avant d’investir en Bourse, définissez une stratégie d’investissement. Vous vous appuierez pour cela sur votre profil d’investisseur, votre horizon d’investissement (la durée du placement) ainsi que sur vos objectifs de gains, mais aussi sur le montant maximal de pertes que vous pouvez supporter.
Tous ces éléments vous aideront à déterminer un couple rendement-risque optimal et devraient vous aiguiller dans la composition de votre portefeuille boursier pour bien débuter en Bourse et investir dans des titres en toute connaissance de cause.
5. En Bourse : gardez votre calme et restez simple en toute situation
Qui souhaite investir en Bourse devrait toujours rester calme et faire simple. Les hyperactifs de la souris qui passent 20 ordres de Bourse par jour sur la base d’indicateurs mathématiques compliqués, n’enrichissent généralement que leur broker ou courtier en Bourse.
6. En Bourse, il n’y a pas de miracle : gagner de l’argent n’est pas systématique
Si vous avez dans l’idée d’investir en actions pour vous enrichir rapidement, passez votre chemin. À moins d’être extrêmement chanceux, vous ne doublerez pas votre investissement en Bourse la première année, ni même la deuxième. Vous devrez même vous habituer à essuyer des pertes.
Néanmoins, selon l’étude Allianz Les actions : un vrai potentiel à moyen terme, datant de janvier 2014, les actions américaines, depuis 1800, ont généré des performances réelles positives sur chaque période glissante de trente ans. En ramenant l’horizon d’investissement à des périodes glissantes moyennes de dix ans, on constate que cette classe d’actifs a en moyenne généré une performance réelle maximale de + 16,84 %. En ce qui concerne le marché boursier français, le CAC 40 dividendes réinvestis a progressé de 8,5 % en moyenne par an depuis sa création en 1986. Selon l’étude Stimuler l’investissement de long terme en actions publiée par l’AMF en juillet 2017, le « rendement annualisé moyen » de « placements diversifiés en actions » conservés pendant un minimum de 20 ans, les investissements initiaux ayant ainsi été réalisés entre 1988 et 1997 est d’environ 5,3 %. Difficile de trouver mieux !
Mais attention, bien que les actions soient la classe d’actifs qui affiche les meilleures performances sur le long terme, ne vous attendez pas non plus à des rendements délirants. La Bourse ne relève pas du miracle, même si investir en Bourse devrait vous permettre de doper significativement le rendement de votre épargne.
7. Soyez prêt à investir en Bourse sur le long terme
La performance des actions s’accompagne souvent d’une certaine volatilité. Investir en Bourse doit donc s’envisager sur un temps long. Si vous avez un horizon d’investissement trop court, vous serez tenté de prendre des risques démesurés pour gagner de l’argent rapidement. À court terme, les actions sont volatiles. Elles réagissent à toutes les sautes d’humeur du marché. Investir dans la Bourse requiert donc un horizon d’investissement long. Voir son portefeuille boursier se valoriser peut en effet prendre un peu de temps.
Prévoir les mouvements du marché à court terme est impossible. Point barre.
Ben Graham disait à ce sujet : « sur le court terme, le marché se comporte comme une machine à voter, mais sur le long terme, le marché se comporte comme une balance ».
Malheureusement, encore bien trop d’investisseurs voient la Bourse comme un concours de beauté. Pour investir en Bourse avec succès, soyez patient et restez attentif aux fondamentaux de l’entreprise. Le prix finit toujours par refléter la valeur intrinsèque.
8. Vous achetez une action en Bourse ? Pensez comme un associé
Les actions ne sont pas juste du papier ; elles sont un titre de propriété sur l’actif de l’entreprise.
Si vous achetez des parts dans une entreprise, conduisez-vous comme un associé responsable. Suivez l’évolution de l’offre de produits et services ainsi que les résultats de l’entreprise de près, étudiez ses rapports annuels. Investir en Bourse nécessite une véritable implication de votre part dans la gestion de votre portefeuille boursier.
9. Recherchez des actions de qualité en Bourse
Concentrez vos efforts à identifier les entreprises qui présentent des avantages concurrentiels durables. Un avantage compétitif durable est une bonne garantie que l’entreprise conservera sa rentabilité pendant encore de longues années, une gageure pour qui veut investir en Bourse avec succès. Cet avantage concurrentiel peut par exemple prendre la forme d’une marque forte. Les exemples classiques de telles entreprises sont l’action Coca-Cola, l’action McDonald’s, l’action Hermès et l’action Google.
10. Prenez toujours en compte la valeur intrinsèque de la société cotée en Bourse
La différence entre une excellente entreprise et un excellent investissement est le prix que vous payez. Pendant la bulle Internet, on trouvait en Bourse de nombreuses entreprises de qualité, mais il était presque impossible de trouver des actions bon marché.
Trouver des titres de qualité n’est que la moitié de votre mission d’investisseur débutant en Bourse. La deuxième moitié : attendre que les prix baissent suffisamment pour rendre l’investissement intéressant.
Pour investir en Bourse efficacement, il vous faudra donc procéder à de nombreuses analyses, mais aussi vous armer de patience.
11. Quand vous sélectionnez une valeur, réservez-vous toujours une marge de sécurité
À moins d’avoir des dons de voyance, vous ne pouvez pas prédire ce qui adviendra dans le futur. Pour vous prémunir de l’incertitude inhérente à l’avenir, veillez à acheter vos actions à des prix très inférieurs à la valeur intrinsèque. Cela vous assurera une marge de sécurité en cas de baisse du titre et vous garantira d’investir en Bourse en réduisant les risques au minimum.
12. En Bourse : pensez de manière indépendante pour bien investir
Restez à l’écart de la foule. Vous réussirez dans vos investissements par un raisonnement juste, pas parce que les autres pensent la même chose. Si vous parvenez à garder la tête suffisamment froide pour acheter pendant les baisses de cours, vous serez bien positionné pour profiter de la hausse quand elle viendra.
Comme le dit Warren Buffett, « soyez inquiets lorsque les autres sont avides, et avides lorsque les autres sont inquiets ».
Investir en Bourse, c’est aussi une question de timing !
Comment investir en Bourse ? Nos 12 commandements en infographie
Investir en Bourse : combien peut-on gagner ?
Il existe deux moyens de gagner de l’argent avec les actions en Bourse. Le premier moyen de gagner de l’argent en Bourse consiste à revendre une action plus chère qu’on ne l’a acheté, en empochant une plus-value. Le second moyen de gagner de l’argent avec ses investissements en Bourse consiste à acheter des actions à dividendes, qui versent une partie de leurs bénéfices à leurs actionnaires. Ainsi, vous toucherez régulièrement un « revenu », contrepartie du risque que vous prenez en achetant un titre. Si une action n’affiche jamais des rendements mirobolants (on ne touche pas en dividende l’équivalent de son investissement initial au bout d’une ou deux années, loin de là), en revanche, les gains potentiels réalisés par un investisseur en Bourse en se basant sur les fluctuations du titre (plus-value) peuvent être considérables. Ainsi, l’action Palantir, sur 3 ans affiche une performance de 1 431,5 % et 490,06 % sur 1 ans. L’action Nvidia enregistre une performance de 1 423 % en 5 ans et 25 530 % sur 10 ans. Côté français, la performance de l’action Hermès avoisine les 243 % sur 5 ans et 591,85 % sur 10 ans.
Attention tout de même, il s’agit là d’actions avec des croissances remarquables. Toutes les actions en Bourse ne permettent pas de gagner des centaines ou de milliers d’euros en quelques années en rapportant 2, 3, 5, voire 10 fois la somme investie. De nombreuses actions voient leurs cours de Bourse enregistrer des performances bien moins remarquables, voire des performances négatives. Mais retenez tout de même que sur le long terme les actions constituent la classe d’actifs la plus performante. Ainsi, le MSCI World depuis sa création en 1987 affiche une performance moyenne annuelle d’environ 10 %.
Quels sont les risques d’investir en Bourse ?
Quels sont les différents risques liés à l’investissement sur les marchés boursiers ?
L’investissement sur les marchés boursiers comporte un risque de perte en capital et n risque de marché. Les actions fluctuant à la hausse comme à la baisse en fonction de l’offre et de la demande, vous pourriez revendre vos titres moins chers que vous ne les avez acquis et ainsi enregistrer une moins-value.
Notez aussi que le risque de liquidité peut jouer sur le prix d’un actif. En effet, si celui-ci ne trouve pas preneur, vous devrez soit patienter avant la revente, soit baisser son prix.
Le risque de concentration, sur un secteur d’activité par exemple ou sur une zone géographique peut aussi vous pénaliser si ce secteur ou cette zone était durement touché par une crise.
Enfin, le risque d’exécution, c’est-à-dire le risque que votre ordre soit exécuté partiellement ou ne soit pas exécuté du tout est aussi à prendre en, compte et nécessite de privilégier les courtiers opérant sur des places boursières sécurisées comme Euronext par exemple.
Pour finir, le risque de change intervient dès lors que vous possédez des actions qui sont libellées dans une devise autre que l’euro et dont le cours de change pourrait vous être défavorable. C’est aussi un élément à prendre en compte dans la couverture de son portefeuille.
Un soin particulier apporté à la diversification de ses positions, la mise en place d’ordres stop pour couvrir son portefeuille et des solutions de hedging avec des produits dérivés pourront être mis en place pour protéger son portefeuille boursier.
Investir en Bourse : combien peut-on perdre ?
Certaines actions en effet enregistrent des performances négatives. Rappelons que la Bourse est un placement avec un risque de perte en capital. Cela signifie que l’argent investi fluctue à la hausse, mais aussi à la baisse, en fonction des variations des cours des actions. En théorie, il est possible de perdre en Bourse tout son argent. Dans les faits, cela est extrêmement rare. En effet, pour perdre l’intégralité de sa mise de départ, il faudrait avoir acheté uniquement des actions de sociétés ayant fait faillite. Néanmoins, certaines sociétés ont fait perdre des sommes colossales à leurs actionnaires ces dernières années comme par exemple le titre Emeis (ex-Orpea) qui a perdu 99,98 % de sa valeur en 5 ans (et 99,97 % en 10 ans) ou le titre Atos qui a perdu 99,27 % de sa valeur en 5 ans (99,08 % en 10 ans).
Deux paramètres permettent de réduire le risque de perte en capital : la diversification et l’investissement régulier sur le long terme. En effet, il est moins risqué d’investir 200 euros dans 25 entreprises différentes que d’investir 5 000 euros dans une seule entreprise. Il est également moins risqué de conserver ses titres plusieurs dizaines d’années que quelques mois. La probabilité d’avoir un investissement négatif décroît avec l’augmentation de la durée du placement, comme le démontre l’étude de Ostrum & Robert J. Shiller sur l’évolution du S&P 500 sur 50 ans présentée plus haut. Ainsi, la probabilité d’essuyer une perte en capital est de 30 % avec un horizon d’investissement de 1 an, de 23 % avec un investissement de 2 ans, de 14 % avec un investissement de 10 ans, de 5 % avec un investissement de 20 ans, et de 0 % avec un investissement de 50 ans. Si l’on opte pour un DCA et non un investissement en une seule fois, les risques de perte en capital sur le long terme sont encore plus faibles. Retenez aussi que la taille de la société jour un rôle considérable sur le risque, les sociétés plus matures ayant moins de risque de faire défaut.
En connaissant le risque de perte en capital inhérent au placement en Bourse et les différents moyens qui permettent de le réduire, l’investisseur en Bourse devrait être en mesure de limiter les moins-values et de valoriser son capital dans la durée.
Attention, notez aussi qu’il existe un risque de change quand on investit en Bourse sur des produits libellés dans une devise autre que l’euro (par exemple des actions américaines libellées en US Dollar). L’évolution de la paire Euro/devise dans laquelle vous investissez peut vous être favorable comme défavorable. Ainsi, le risque de change peut impacter la plus-value positivement en la maximisant, mais aussi négativement en la réduisant, voire en l’annulant. Il existe toutefois des produits qui permettent de se couvrir du risque de change, partiellement ou totalement, comme les turbos par exemple. Certains ETF permettent aussi de répliquer un indice boursier étranger en se couvrant du risque de change.
Comment investir en Bourse avec un petit budget ?
Pas besoin d’être richissime pour investir sur les marchés actions. Il est possible d’investir en Bourse avec un petit budget. Vous pouvez vous positionner sur les marchés boursiers avec quelques centaines d’euros. Il sera sans doute plus compliqué d’acheter des actions car de nombreuses sociétés du CAC 40 comme l’action Hermès ou l’action LVMH dépassent -et parfois de beaucoup- les 500 euros. Et c’est également vrai pour bon nombre de grandes sociétés américaines comme les géants de la Tech Netflix, ou encore l’action Meta (ex-facebook) mais aussi de très nombreuses capitalisations à travers le monde. Ajoutez à cela qu’il est absolument indispensable pour réduire le risque de bien diversifier son portefeuille et donc de posséder de nombreuses actions issues de secteurs d’activité et de zones géographiques différentes ! Détenir un portefeuille de titres vifs requiert donc un montant investi en Bourse assez conséquent.
Mais il existe de très nombreux moyens d’être investi en actions sans y consacrer des dizaines ou des centaines de milliers d’euros. Vous pouvez par exemple choisir d’investir en Bourse en achetant des actions fractionnées. Vous ne détiendrez alors qu’une part de l’action et pas l’action dans sa globalité. Par exemple, si le titre Hermès s’échange à la Bourse de Paris 1 600 euros et que vous en achetez 1/10, vous n’aurez à débourser que 160 euros. Ce type d’investissement n’est toutefois pas proposé par tous les intermédiaires financiers. Seuls les neo courtiers Bourse comme par exemple Trade Republic ou eToro donnent accès aux actions fractionnées.
Mais vous pouvez aussi choisir d’investir en Bourse dans des fonds traditionnels ou bien dans des fonds indiciels de type trackers, aussi appelés ETF. Vous pourrez ainsi, avec quelques centaines d’euros, acheter via des courtiers comme Bourse Direct ou XTB des parts d’un fonds investi dans de très nombreuses actions.
Enfin, si vous disposez de peu de moyens, le plus important à retenir est peut-être d’investir en Bourse peu et régulièrement. Des fintech comme Scalable Capital, Yomoni ou Trade Republic vous permettent de mettre en place des plans d’investissement progressifs via des versements programmés pour investir quelques dizaines ou centaines d’euros tous les mois. Vous pouvez aussi mettre en place un virement automatique vers les unités de comptes de votre PER ou de votre assurance-vie.
Quelles actions acheter pour investir en Bourse ?
On se demande souvent quand on débute en Bourse quelles actions acheter. On peut aussi s’interroger : quelle est l’action la plus rentable ? Si ces questions sont tout à fait légitimes, rappelons que le cours des actions fluctue en permanence et que de ce fait les ratios tels que le BPA et le PER par exemple évoluent eux aussi constamment. Et il n’existe pas une action ou un panier d’actions qui conviendrait à tous, étant donné que les connaissances sur un secteur, le profil de risque, les objectifs d’investissements, la composition du patrimoine, la stratégie patrimoniale, etc. varient selon les investisseurs.
En effet, on choisira d’investir dans telle ou telle action selon son profil d’investisseur et ses convictions, ce qui pourra aboutir à la mise en place de différentes stratégies d’investissement qui auront une conséquence sur votre choix de titres.
Par exemple, si vous êtes un investisseur growth et que vous cherchez avant tout des sociétés en croissance qui vous permettront de dégager une plus-value rapidement, vous vous orienterez vraisemblablement vers des valeurs Tech comme Nvidia ou Amazon par exemple, mais aussi des secteurs disrupteurs comme l’hydrogène ou l’intelligence artificielle par exemple.
On pourra aussi désirer privilégier une thématique porteuse actuellement comme la défense européenne avec l’achat de l’action Dassault aviation par exemple. Il est aussi possible d’investir sur cette thématique de la défense européenne en ETF.
Si vous êtes un investisseur value et que vous cherchez avant tout à acheter des titres dont le prix est inférieur à sa valeur intrinsèque, vous vous orienterez davantage vers le secteur de la grande consommation ou le secteur bancaire par exemple où des opportunités peuvent exister.
Un investisseur dividendes investira lui dans des entreprises versant des dividendes, idéalement croissants, afin de dégager un rendement grâce à ses investissements en Bourse. Il pourra se pencher sur les artistocrates des dividendes, des sociétés bien installées, souvent leader de leurs secteurs, qui versent des dividendes sans interruption et en croissance depuis au moins 25 ans. On pense par exemple à Coca-Cola, TotalEnergies, ou encore à l’action Sanofi.
Il sera aussi possible d’investir en Bourse en voulant mobiliser son argent au service de ses convictions personnelles et en donnant du sens à ses investissements. Le stock-picking dans ce cas pourra être plus délicat mais on pourra choisir par exemple de se positionner sur des entreprises à mission ou bien choisir d’investir dans des fonds thématiques, ou encore via des labels comme le label ISR (Investissement Socialement Responsable) qui signale les fonds d’investissement dont la sélection repose, en plus des critères financiers classiques, sur des critères extra-financiers que sont les critères ESG (pour Environnement, Social, Gouvernance), pourront vous aider à mettre en place des investissements qui ont du sens pour vous. Notez qu’en plus du label ISR, d’autres labels de la finance durable existent comme le label Greenfin ou FinalSol par exemple.
Enfin, il est aussi possible, et même recommandé, de combiner ces stratégies d’investissement afin de créer un portefeuille diversifié qui saura résister à toutes les situations. Il peut également être intéressant, mais cela est plus chronophage et nécessite une bonne connaissance des marchés, d’opérer une rotation entre ces différentes stratégies d’investissement selon le contexte macro-économique.
Gardez cependant à l’esprit que le stock-picking n’est pas une science exacte et que certains investisseurs préféreront ne pas s’y frotter en investissant dans des fonds. Dans ce cas, soit le stock-picking est confié à un expert qui idéalement surperformera l’indice de référence, soit il n’y a tout simplement pas de stock-picking et l’on choisira d’investir dans des indices boursiers via des ETF par exemple. Rappelons que non seulement cette option est la moins coûteuse en termes de frais, mais aussi que c’est le plus sûr moyen de profiter du rendement attractif du marché actions sur le long terme puisque très peu de gérants parviennent en réalité à battre leur indice de référence dans la durée.
L’avis de Clémence :
Attention à ne pas acheter de titres de Bourse dans la précipitation avec pour seule raison la peur de passer à côté d’une opportunité. Ce phénomène dénommé FOMO, pour « Fear Of Missing Out », pourrait vous conduire à vous positionner sur des actions dans l’urgence, sans analyse préalable, à n’importe quel prix, et malgré un risque de bulle. Les titres en vogue et qui attirent l’attention des investisseurs méritent tout de même que vous vous y attardiez mais n’investissez dans l’action que si votre analyse fondamentale est concluante.
Quand investir en Bourse ? En vidéo
Nous l’avons vu, l’investissement en Bourse se pense sur le long terme. De ce fait, la question du point d’entrée n’est pas si cruciale qu’elle en a l’air. Pour autant, les investisseurs, et particulièrement les débutants, ont la tentation de prédire la direction du marché pour entrer au bon moment. C’est ce que l’on appelle le market timing. Et ce n’est absolument pas recommandé. À absolument vouloir attendre le « bon moment » pour investir, on finit surtout par retarder son investissement en se trouvant une excuse pour ne pas investir ; ou bien -pire encore- on finit par investir en une seule fois, au moment que l’on juge le plus opportun mais qui ne le sera peut-être pas vraiment.
Ce qui est important n’est pas tant de pouvoir investir massivement en une seule fois que d’investir régulièrement tout le temps. C’est ce que l’on appelle le DCA ou Dollar Cost Averaging qui consiste à investir la même somme à intervalles réguliers, peu importe les circonstances de marchés. Vous pouvez soit investir une somme fixe (par exemple 200€ par mois), soit un pourcentage de vos revenus si ceux-ci ne sont pas fixes (par exemple 10 % tous les mois).
Les investisseurs qui le souhaitent pourront s’écarter un peu de la méthode du DCA classique pour tenter d’accroître leur gain en modifiant la somme selon les circonstances de marché. Par exemple, vous pourrez doubler votre investissement les mois où les cours de Bourse sont très inférieurs à la moyenne sur un an du titre et réduire de moitié votre investissement les mois où les cours de Bourse sont très supérieurs à la moyenne sur un an du titre. Si le cours est proche de sa moyenne un an, vous investirez la somme prévue initialement.
Et si l’on ajoute à cela le rendement attractif des actions sur le très long terme, l’investisseur comprendra qu’il a tout intérêt, pour effectuer le meilleur placement, à investir en Bourse le plus tôt possible, même des sommes minimes. Elles gonfleront de toute façon assez rapidement si les dividendes sont systématiquement réinvestis grâce à la magie des intérêts composés.
Et évidemment, on ne peut parler du timing en Bourse sans revenir sur le bon moment ou plutôt le moment opportun pour acheter un titre, ce qui est assez différent de la notion de market timing puisqu’il s’agit de trouver un point d’entrée attractif pour un titre bien précis. Il faut notamment veiller à acheter l’action d’une entreprise lorsque la société n’est pas survalorisée en Bourse, c’est-à-dire lorsque son cours de Bourse n’est pas complétement décorrélé de sa valeur intrinsèque (sa valeur réelle patrimoniale). Mais attention la valorisation d’une entreprise est loin d’être une chose aisée. Les adeptes de l’analyse technique pourront eux étudier les graphiques des titres convoités, à la recherche d’une figure de retournement par exemple, pour se positionner. Mais là encore attention, l’analyse graphique et technique n’est pas une science exacte et une erreur d’anticipation reste possible. Elle est de toutes façons à réserver aux traders actifs ou aux investisseurs les plus expérimentés.
Faut-il investir en Bourse à la suite d’un krach ou d’une correction boursière ?
Faut-il investir en période de récession ? Est-ce le moment d’investir si les marchés chutent ? Il peut paraître judicieux de se positionner sur les marchés financiers lorsque ceux-ci connaissent une baisse significative. C’est par exemple sur des plus bas avec ce raisonnement que sont entrés en Bourse de nombreux investisseurs pendant la crise Covid. Le raisonnement, plutôt logique, consiste à entrer sur un point bas pour réaliser de belles plus-values ensuite. Mais attention, le market timing est dangereux car, ni vous ni personne n’est en mesure de dire quand le point bas sera atteint, ni quand la reprise aura lieu, ni si le scénario sera une reprise en U ou en W avec une très forte volatilité et des reprises immédiatement suivies de chute des cours, et surtout, quand les niveaux d’avant krach seront à nouveau atteints. Ainsi, les investisseurs qui ont pu entrer sur les marchés au lendemain de la dissolution de l’Assemblée nationale à l’été 2024 n’ont pour l’instant pas encore été gagnants compte tenu de la morosité des marchés boursiers en France lié à la persistance du risque politique.
Un célèbre adage dit aussi qu’il ne faut pas tenter d’attraper un couteau qui tombe. La prudence est donc de mise et, en période de krach, l’horizon d’investissement doit être suffisamment éloigné pour parer à toute éventualité. Il est inconscient de placer en Bourse en période de crise et de récession économique des sous dont vous aurez besoin à court et même à moyen terme.
Enfin, même si la reprise aura lieu un jour ou l’autre, les cycles boursiers se succédant inexorablement, cela ne veut pas dire que les actions sur lesquelles vous aurez investies en feront forcément de même. Le stock picking est primordial, plus encore lors d’une crise boursière suivie d’une récession.
Vous devrez vous attacher à identifier les actions en Bourse injustement massacrées ou bien les sociétés qui peuvent tirer parti de la crise, mais la solution la plus sûre est sans nul doute de profiter de la chute des cours des actions pour acquérir les valeurs que vous rêvez de détenir en portefeuille en raison de leurs bons fondamentaux mais que vous n’aviez pas acheté jusqu’à présent en raison d’un cours de Bourse trop élevé. Attention, vérifiez bien toutefois que la crise n’a pas influé sur leurs fondamentaux et que les avantages concurrentiels notamment sont toujours bien présents.

Quelques questions sur l’investissement en Bourse ?
Investir en Bourse, c’est acheter ou vendre des titres sur les marchés financiers. Le plus souvent, il s’agira d’actions de société, c’est-à-dire des parts d’entreprises cotées. Mais l’investissement en Bourse concerne également d’autres types de produits financiers comme les ETF ou autres produits dérivés.
Investir en Bourse permet de valoriser son patrimoine et ainsi de financer ses projets. Les actions représentent en effet la classe d’actif la plus rémunératrice sur une période de plus de 30 ans. En outre, investir en Bourse, c’est soutenir l’économie réelle et devenir acteur de l’économie.
Pour investir en Bourse, ouvrez un compte auprès d’un courtier en Bourse (ex : Degiro, Bourse Direct, etc.) puis définissez votre profil d’investisseur et vos objectifs d’investissement. Ensuite, déterminez le type de stratégie que vous souhaitez mettre en place, procédez au stock-picking et achetez vos titres après avoir au préalable défini vos supports d’investissement (compte-titres, PEA ou PEA PME).
Une période de crise peut permettre à l’investisseur d’acheter des actions en Bourse injustement massacrées. Il devra néanmoins s’assurer que ces valeurs présentent de bons fondamentaux à savoir un endettement peu élevé, des bénéfices en croissance sur le long terme et privilégier les actions de sociétés solides, existant depuis de nombreuses années. Attention, ne cherchez pas à tirer parti des fluctuations des cours de Bourse. Seuls les investisseurs les plus avertis pourront se risquer à jouer la volatilité des actions.
Avant d’acheter une action, il faudra réaliser une analyse technique et/ou fondamentale et déterminer sa stratégie d’investissement : growth (sociétés qui voient leurs bénéfices augmenter rapidement), value (titres dont le prix est inférieur à la valeur intrinsèque) ou rendement (société versant des dividendes réguliers).
Il existe deux principaux moyens de gagner de l’argent en Bourse : d’une part, en encaissant les dividendes versés par les sociétés dont vous détenez des titres (si elles en versent) ; d’autre part, en revendant vos titres plus chers que vous ne les avez acquis et donc en réalisant une plus-value.
Investir en Bourse implique un risque de perte en capital. La valeur de vos titres varie au rythme des fluctuations des marchés. En théorie, vous pouvez donc tout perdre. Dans les faits, plus votre horizon d’investissement est long, plus ce risque est réduit.
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