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Coronavirus et Bourse : comment protéger ses placements ?

Coronavirus et Bourse : comment protéger ses placements ?




La propagation du coronavirus s’est accentuée ces derniers jours, impactant considérablement les marchés financiers avec un krach boursier et un début de crise boursière de l’ampleur de celle de 2008, voire davantage selon certains experts. Quelles conséquences cette crise sanitaire a-t-elle sur les principaux indices boursiers et sur l’économie en général ? Quels secteurs et quelles sociétés sont les plus touchés par cette épidémie ? Comment protéger son portefeuille boursier et ses investissements des conséquences de la propagation du coronavirus ? Est-il possible de tirer parti de cette crise ?

Nos explications pour tout comprendre et adopter le comportement adéquat pour ses placements en temps de pandémie.

Situation du coronavirus : impact du Covid19 sur l’économie et les marchés financiers

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C’est à Wuhan, ville chinoise de 11 millions d’habitants dans la province de Hubei, sur un marché de gros de fruits de mer et de poissons que le nouveau coronavirus chinois s’est manifesté en décembre dernier. Depuis, il se propage à vitesse grand V. Il a déjà touché plus de 135 000 personnes et engendré plus de 5 000 décès dans le Monde. Des cas ont été recensés dans toute l’Asie mais aussi en Europe, en Amérique du Nord et au Moyen-Orient.

Tandis que la situation en Chine se résorbe progressivement, celle de l’Europe et des États-Unis s’aggrave.

L’Italie est particulièrement touchée par la crise sanitaire avec de nombreux cas d’infections. Son système de santé arrive à saturation, à tel point que le corps médical en arrive à des mesures tristement extrêmes de tri des patients dans certains hôpitaux. De plus, la majorité des commerces du pays sont fermés. Nous sommes face à une situation qui peut être qualifiée de véritable marasme économique.

Aujourd’hui, la mise en quarantaine est la seule réponse possible à l’endiguement du virus, ce qui se traduit par un ralentissement économique particulièrement marqué et à des incidences sur toute l’activité économique des pays concernés. Cette crise sanitaire a donné lieu à des mesures de confinement, des mises en quarantaine, des fermetures d’usines, de boutiques, de restaurants. L’absence de clients se fait ressentir dans les points de vente restés ouverts.

Le paysage de l’économie des pays touchés est donc à la désertification et les populations privilégient le confinement à domicile.

L’impact est très sensible sur les PME des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, de l’événementiel et du transport qui, pour certaines d’entres elles, disposent d’une trésorerie à flux tendus, ne leur permettant pas de faire face à ces fortes pertes de chiffre d’affaires. Les gouvernements tentent d’assouplir les échéances de ces commerces et PME, par des reports de cotisations et impôts, des mesures de chômage partiel, ainsi qu’un appel à la résilience des banques.

L’impact macroéconomique du coronavirus dépendra donc de la durée de la crise sanitaire : assez réduit, si l’épidémie arrive à être relativement contenue et potentiellement catastrophique si l’épidémie s’étendait considérablement.

Le Président français Emmanuel Macron a annoncé le 12 mars la fermeture des institutions scolaires en France, tandis que le Président Donald Trump a acté l’arrêt de la circulation des personnes en provenance d’Europe, sauf pour le Royaume-Uni.

Le coronavirus provoque un krach boursier

Dans un contexte de ralentissement de la croissance mondiale avec une récession manufacturière en 2019, des tensions commerciales sino-américaines qui se sont apaisées mais restent présentes, couplées à un choc des prix du pétrole suite à l’absence d’accords entre l’Arabie Saoudite et la Russie, cette crise sanitaire a une incidence réelle sur les marchés financiers, comme le démontre la forte chute du CAC 40, de 34 % depuis son plus haut du 19 septembre 2020, en repli de plus de 2 000 points.

L’indice français vient de connaitre son plus fort krach historique en intraday (durant une séance) lors de la journée du 12 mars, accusant un repli de 12,28 %, jamais observé depuis la création du CAC 40 en 1987.

Les autres indices boursiers des grandes bourses internationales vivent la même situation.

La BCE (Banque Centrale Européenne), la FED (Réserve Fédérale Américaine), ainsi que la plupart des banques centrales internationales ont annoncé des mesures de soutien d’urgence à l’économie, ayant été pour le moment globalement occultées par les marchés financiers, qui tournent plutôt leurs attentions sur l’ampleur de la propagation du coronavirus.

Néanmoins, un endiguement de cette crise sanitaire devrait permettre aux marchés de rebondir sensiblement, étant donné l’ampleur actuelle de leur chute.

Toute la question est de savoir si cette crise sera relativement limitée et servira de prétexte aux investisseurs pour consolider les portefeuilles boursiers et réduire la voilure ou bien si l’on est face à une crise majeure qui impactera durablement les marchés financiers, se traduira demain sur les comptes des sociétés et aura un retentissement sur toute l’économie mondiale.

Coronavirus : secteurs et sociétés les plus impactés par la pandémie



La crise boursière que nous traversons actuellement ne fait pas de distinctions entre les secteurs, les niveaux de capitalisation et les pays.

La finance internationale dans sa globalité est impactée et vient de voir globalement un tiers de sa valorisation s’effondrer en très peu de temps.

En outre, une fois la situation stabilisée, certains secteurs pourraient continuer à souffrir ou connaître une reprise plus laborieuse. Et les sociétés les moins solvables pourraient même faire faillite.

Tourisme, hôtellerie, restauration et événementiel : le Covid 19 représente un réel danger pour ces secteurs

Que ce soit les petits commerces, les PME, ou les grands groupes cotés en Bourse, les mesures de confinement des populations engendrent des effets critiques au sein de ces secteurs.

À Paris, en Italie, et au sein d’autres pays européens, les touristes chinois et américains représentent une part conséquente des voyageurs. L’épidémie de coronavirus a donc de sérieuses conséquences pouvant conduire aux faillites de ces acteurs économiques les plus fragiles.

Exemples de grandes sociétés du secteur du tourisme impactées :

  • Carnival Corporation : leader mondial de la croisière, en chute de 70 % depuis début 2020 ;
  • Accor : grand groupe hôtelier français, en chute de 44 % depuis début 2020.

Luxe : un secteur pouvant être impacté par la pandémie

En cas de poursuite de risques sanitaires, les populations ne sont pas enclines à consommer des produits de luxe.

Les grandes sociétés internationales de ce secteur sont souvent exposées aux marchés internationaux, notamment asiatiques. Ils figurent parmi les principaux relais de croissance étant donné la vigueur économique de ces pays et la hausse notable du niveau de vie de ses populations.

Elles peuvent donc « souffrir » d’un ralentissement de la consommation lors d’un contexte de risques sanitaires, surtout si celui-ci se prolonge dans le temps.

Exemples de grandes sociétés du secteur du luxe impactées :

Retail : moins de fréquentation des magasins et centres commerciaux lors de l’épidémie coronavirus

Les lieux de regroupement de personnes seront touchés dans un contexte de risque contagieux, notamment les magasins et centre commerciaux.

Exemples de grandes sociétés du secteur retail impactées :

  • Marr S.p.A : grande chaîne de distribution italienne, en chute de 36 % depuis début 2020.
  • Unibail Rodamco Westfield : foncière cotée leader européen des centres commerciaux, en chute de 46 % depuis début 2020.

Compagnies aériennes : un contexte d’épidémies sanitaires aux graves conséquences

Les compagnies aériennes sont au premier plan des crises sanitaires, voyant leur trafic sensiblement baisser, voire totalement interrompu dans les zones les plus touchées par l’épidémie. Ainsi, la compagnie britannique FlyBe vient de faire faillite.

Les experts du secteur aérien parlent actuellement d’un manque à gagner se chiffrant en dizaines de milliards de dollars pour les compagnies aériennes.

Exemples de grandes compagnies aériennes impactées :

  • American Airlines : 1ere compagnie aérienne mondiale, en chute de 51 % depuis début 2020
  • Air France KLM : 1ere compagnie aérienne française, en chute de 57 % depuis début 2020.

Automobile : un secteur doublement touché par le Covid19

Le secteur automobile est doublement touché, à la fois au niveau de la production et au niveau des ventes.

Les évènements corrélés à la crise sanitaire ont engendré une très forte chute des ventes de véhicules en Chine en janvier et février ainsi que l’arrêt, ou à défaut le ralentissement, de nombreuses chaînes de production et logistiques automobiles.

À titre d’exemple, le premier marché au monde du constructeur Daimler est la Chine, et l’équipementier français Valéo compte 34 sites de production en Chine.

Les grands constructeurs internationaux réalisent une quote-part conséquente de leur chiffre d’affaires en Chine. Les plus touchés sont :

  • Honda Motor : 7ème constructeur mondial en 2018 (le groupe est également connu pour ses motos et générateurs électriques) avec 5,2 millions de véhicules vendus en 2018, en chute de 22 % depuis début 2020 ;
  • Ford : parmi les constructeurs leaders à l’échelle mondiale, en chute de 42 % depuis début 2020.

Profils et types de sociétés en Bourse à risque avec la propagation du coronavirus

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Au sein des secteurs particulièrement à risque lors des épisodes sanitaires contagieux, il peut être judicieux de savoir identifier les profils de sociétés les plus à risque.

Sociétés Growth (en croissance) avec des risques de volatilité du cours de leurs actions

De nombreuses actions de sociétés ayant des profils de croissance ont vu leurs cours de Bourse décupler au cours des 10 dernières années, les ayant conduites à des ratios de PER élevés.

De ce fait, leurs valorisations actuelles peuvent être considérées comme fragiles, dans la situation ou le modèle les ayant conduites à des valorisations élevées serait remis en cause.

Dans l’hypothèse d’une épidémie ayant impacté sensiblement sur un trimestre les résultats financiers d’une société de type « growth », suivis d’une publication de chiffre d’affaires et de bénéfice en baisse, il est assez probable que ces derniers soient très mal accueillis par les investisseurs et les opérateurs de marché habitués à une croissance systématique de trimestre en trimestre sur ce type de sociétés ayant des profils « growth ».

L’impact sur le cours de Bourse de leur action pourrait alors être sensible.

Exemples de grandes sociétés de croissance impactées :

Sociétés endettées avec un risque d’insolvabilité à long terme

Pour les sociétés ayant un profil d’endettement élevé, l’érosion de leurs résultats financiers, notamment du chiffre d’affaires et du bénéfice, issue d’un ralentissement de l’économie ou de la consommation due à la crise sanitaire, peut engendrer des risques d’insolvabilité. En effet, le coût de la dette est fixé au préalable à sa souscription, si la société ne peut plus y faire face, son risque de faillite est accru.

Ces scénarios d’insolvabilité peuvent se voir valider dans le cadre d’un contexte sanitaire défavorable sur le long terme entraînant des fortes baisses durables du chiffre d’affaires et du bénéfice des sociétés endettées.

Le secteur parapétrolier américain devrait également en être une victime, du fait du choc pétrolier actuel, lié à la guerre des prix récente, entre l’Arabie Saoudite et la Russie. Ces pays ont décidé d’inonder le marché d’une offre excédentaire afin de maintenir leurs parts de marché.

Avec un seuil de rentabilité fixé à 45 $ le baril, le secteur du pétrole de schiste américain, déjà fragilisé par un endettement trop élevé, devrait subir des faillites en cascade. La crise du coronavirus n’arrange rien du fait d’un mécanisme de baisse de la demande mondiale en pétrole. Cela aura très probablement des conséquences sur les marchés de la dette privée high yield (obligation haut rendement) américaine.
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Krach : 4 conseils pour protéger ses placements boursiers

Vendre les titres à risque

La première des solutions pour ne pas voir son portefeuille trop fortement impacté par les turbulences dues à la crise sanitaire majeure que nous connaissons aujourd’hui, c’est d’éliminer les actions en Bourse les plus fragiles et à risque. Cette solution radicale n’est cependant pas forcément facile à prendre. « Pas vendu, pas perdu » dit le dicton.

D’autant plus que les marchés actions viennent de perdre 30 % de leur valeur en seulement quelques semaines.

Cependant, rappelons qu’il « vaut mieux perdre une main qu’un bras ». Faut-il pour autant en arriver jusque-là ? À vous de décider de la conduite à adopter en fonction de votre profil de risque et notamment de votre horizon de placement.

Utiliser des ordres stop

Autre option à mettre en place absolument si vous décidez de garder vos titres en portefeuille : le recours aux ordres stop. Dans l’idéal, vous n’auriez même pas à les placer car vous en auriez mis un dès l’ouverture de votre position. Mais pour les plus étourdis, rappelons qu’il convient d’urgence de couvrir vos positions avec ces ordres de vente qui se déclenchent automatiquement dès que la baisse du titre a atteint le seuil que vous aviez défini, réduisant ainsi la perte potentielle maximale à ce que vous considérez comme acceptable.

Néanmoins, dans le cadre de la panique boursière actuelle, l’ampleur du krach lié au Covid-19 semble exagérative et l’application d’un ordre stop coupera votre position et matérialisera votre moins-value. De ce fait, en cas de reprise, notamment de type gaps haussiers, il sera difficile d’en bénéficier et ce scénario reste possible étant donné la forte volatilité du moment des marchés boursiers.

Couvrir son portefeuille avec des produits dérivés

Enfin, vous pouvez aussi choisir de protéger votre portefeuille avec des produits de Bourse ou des produits dérivés avec notamment des ETF ou trackers Bear, futures et options put.

Le choix du type de produits financiers dépendra de votre niveau d’expertise en Bourse. En jouant la baisse des marchés avec un produit dérivé, vous gagnez grâce à ce produit dérivé ce que vous perdez en conservant en portefeuille vos titres à risque. Vos gains étant équivalents à vos pertes, il s’agit d’un jeu à somme nulle. Votre portefeuille est protégé.

Vous pouvez choisir de jouer à la baisse le ou les indices sur le(s)quel(s) vous êtes le plus présent, ou bien le(s) secteur(s) d’activité les plus à risque présent dans votre portefeuille ou encore la couverture valeur par valeur des titres que vous possédez. Il est cependant plus simple d’opter pour un ou quelques produits de couverture, le nombre d’ordres à passer étant alors plus réduit, ce qui occasionne à la fois un gain de temps et un gain d’argent (vous n’aurez que peu d’ordres de Bourse à payer).

En optant pour une couverture de son portefeuille avec des produits de Bourse, vous pourrez bénéficier d’une exposition continue aux marchés actions. Une fois la tempête passée, vous pourrez alors revendre vos produits de couverture et profiter instantanément du rattrapage de vos titres, sans passer d’ordres supplémentaires. À noter : en conservant vos titres en portefeuille même pendant la crise, vous pourrez toucher les potentiels dividendes distribués au moment de la crise et profiter d’éventuelles opérations sur titre (attributions d’actions gratuites par exemple).

Se préparer à acheter des actions à bon compte et profiter des faibles valorisations boursières

Bien qu’il soit difficile de cibler les points bas lors des crises boursières, il est également possible de profiter des phases de correction boursière majeures, telles que celle que nous vivons actuellement, pour envisager d’investir progressivement sur les marchés actions.

En effet, certains actifs de bonne qualité dans les secteurs les moins exposés à la crise, peuvent devenir particulièrement intéressants au regard de leurs valorisations.

Immobilier, santé, banque, high-tech, sont quelques exemples de secteurs qui semblent moins exposés à la crise du Covid 19. De plus, lorsque les cours des actions en Bourse baissent, le rendement de leurs dividendes augmente à condition que ces sociétés ne réalisent pas de « coupes » dans leurs dividendes.

Si l’on observe l’exemple du cours de Bourse de la Société Générale avant la crise, à 31,78 € le 18 février 2020, il se situe actuellement à 15,55 € le 12 mars 2020. Mécaniquement, le dividende de 2,20 € par action versé par la Société Générale à ses actionnaires, voit son rendement plus que doubler, passant de 6,92 % à 14,14 %, suite à la chute de son cours de Bourse.

Notons également que d’une manière générale, lors d’un krach boursier, l’impact réel sur les comptes des sociétés est limité en comparaison à l’ampleur des chutes des marchés actions. Surtout, lorsque la nature de la crise n’est pas d’origine financière, ce qui est le cas avec celle du coronavirus, d’origine sanitaire.

Il est donc tout à fait possible de considérer que la majorité des dividendes des sociétés peu exposées à la pandémie seront maintenus, sauf dans le cadre d’un contexte d’arrêt majeur et durable de l’économie globale, ce qui n’est pas le scénario actuel.

Un autre exemple de valorisation actuelle a priori très faible, est celle de la foncière cotée Unibail Rodamco Westfield, parmi les plus grandes SIIC européennes. Son cours de Bourse de 70,50 € au 12 mars 2020 offre une décote conséquente par rapport à la valeur nette de son patrimoine immobilier. De plus, le dividende prévu pour 2020 sera de 10,80 € soit un rendement de 15,32 %.

Coronavirus : quels placements pour bénéficier de la crise sanitaire ?

Investir en actions dans des sociétés du secteur de la santé et des équipements de protection

En toute logique, une situation de propagation virale étendue peut directement profiter aux sociétés du secteur de la santé et des équipements de protection.

Pour le secteur de la santé, les laboratoires pharmaceutiques peuvent être sollicités pour la fabrication de vaccins ou autres types de médicaments liés à l’épidémie.

Pour le secteur des équipements de protection, les sociétés fabricantes de masques et de gants peuvent bénéficier de commandes en millions d’unités.

Exemples de grandes sociétés du secteur de la santé pouvant être favorablement impactées :

  • Delta Plus Group : société française spécialisée dans les équipements de protection respiratoires, de gants et d’équipements professionnels ;
  • Merck & Co : géant pharmaceutique international concepteur de vaccins.
Lire aussi notre article Comment investir dans les biotechs ?

Investir dans l’or

La relique barbare, comme l’appelait John Maynard Keynes, connaît une hausse significative de ses cours lors d’épisodes troubles, comme celui que nous traversons actuellement. Valeur refuge par excellence, l’or est en effet très apprécié des investisseurs lorsque l’incertitude règne et que la volatilité fait son retour sur les marchés.

Vous pouvez vous positionner sur le précieux métal jaune de différentes manières. D’abord, l’investisseur pourra opter pour l’or physique et acheter pièces et lingots. Ce moyen, le plus classique, n’est pas forcément le plus pratique car il pose le problème de la conservation de l’or.

Autre possibilité : l’or papier avec l’achat d’ETF par exemple. Ces trackers dont le sous-jacent est l’or répliquent le cours du précieux métal jaune. Enfin, dernière option : l’investissement dans des sociétés minières aurifères qui peuvent bénéficier lors de telle crise d’un regain de vigueur de leurs cours de Bourse. On pense par exemple à Barrick Gold, leader mondial de l’exploitation aurifère ou Newmont Mining, grand producteur d’or d’origine américaine.

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Quelques questions sur le coronavirus krach ?

Quels sont les secteurs et entreprises les plus touchés par la crise du coronavirus ?
Les secteurs les plus touchés par le coronavirus (covid-19) sont le tourisme, l’hôtellerie et la restauration ainsi que les compagnies aériennes, pénalisés par les mesures de confinement. Le luxe est également touché, les populations étant peu enclines à consommer ce genre de biens en situation de pandémie. Le retail est aussi en baisse, conséquence de la moindre fréquentation des centres commerciaux. En outre, les sociétés déjà fragiles et endettées, tous secteurs confondus risquent aussi de devoir mettre la clé sous la porte.

Comment protéger ses placements avec le krach coronavirus ?
Plusieurs réflexes s’imposent. D’abord, vendre les actions les plus à risque. Ensuite, il conviendra de protéger ses positions en plaçant des ordres stop qui vous permettront de limiter la perte à ce que vous jugez comme acceptable. Attention tout de même à bien prendre en compte la forte volatilité actuelle. Enfin, nous vous recommandons de protéger votre portefeuille boursier avec des produits dérivés comme par exemple des ETF ou trackers Bear.

Quelles sont les valeurs refuges au coronavirus krach ?
L’investissement dans l’or peut être envisagé en cette période trouble, cette valeur refuge tend en effet à s’apprécier en période d’incertitudes. Pour tirer parti de la crise, il peut aussi être judicieux d’investir dans des sociétés du secteur de la santé et notamment fabriquant des équipements de protection.

Source des images : Freepik

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