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Mauvais placement : quoi faire ?

Mauvais placement : quoi faire ?




Vous possédez un mauvais placement mais ne savez pas quoi faire pour y remédier ? Les conseils de Café de la Bourse pour évaluer la situation, savoir s’il convient ou non de se débarrasser de son placement et nos recommandations pour, à l’avenir, savoir éviter les mauvais placements.

Qu’est-ce qu’un mauvais placement ?

Un rendement qui laisse à désirer

Un mauvais placement, c’est le plus souvent un placement qui offrent un rendement de plus en plus faible jusqu’à atteindre un taux anémique que vous ne pouvez tolérer. On pensera par exemple aux fonds euros dont la performance n’a de cesse de chuter depuis des années, dégringolant en moyenne de 5,3 % en 2000 à 1,8 % en 2017. Un mauvais placement avec un rendement décevant peut aussi prendre la forme d’un appartement difficile à (re)louer ou qui nécessite des frais de copropriété que l’on n’avait pas anticipés. Il peut également s’agir d’actions de sociétés qui ont vu leur cours dégringoler et ne remonteront pas (Alcaltel, Eurodisney ou Yahoo par exemple).

Une échéance qui ne convient plus

Mais un mauvais placement, c’est aussi un placement avec un horizon d’investissement qui ne convient pas ou ne convient plus. En effet, si vous aviez acheté un produit structuré avec une échéance à 8 ans maximum ou avez souscrit à un PEA dont les avantages fiscaux se font vraiment sentir au bout de la 8ème année d’ouverture, et qu’au bout de 2 ans vous devez sortir de manière imprévue une grosse somme d’argent (par exemple vous héritez d’un bien immobilier et devez payer une somme importante en droits de succession pour le conserver), les deux exemples évoqués ci-dessus seront alors de mauvais placements. Il vous faudra alors peut-être solder un ou plusieurs placements. Dans ce cas, faites bien attention à vous débarrasser du ou des placements qui affichent la plus mauvaise performance et/ou dont la sortie est la moins pénalisante financièrement.

Un placement qui n’est pas en adéquation avec ses objectifs

Vous pouvez aussi considérer qu’un mauvais placement est un placement trop risqué par rapport à votre profil de risque. Si vous avez souscrit à des small caps ou des actions de marchés émergents et que la volatilité et le risque qui y sont attachés vous empêche de dormir la nuit et que vous surveillez les cours de vos titres tous les jours, peut-être serait-il bon pour votre tranquillité de les revendre ? Souvenez-vous qu’un mauvais placement, au-delà de la question de la performance ou de l’échéance, c’est aussi un placement qui ne correspond pas à ses attentes et objectifs, quels qu’ils soient. Et bien souvent, si l‘on a souscrit un placement qui ne nous convient pas, c’est parce qu’il n’a pas été compris ou que vous n’avez pas assez clairement identifié vos objectifs. Assurez-vous donc bien avant de souscrire à tout type de placement de bien en saisir le mécanisme, les tenants et les aboutissants, et cela est encore plus vrai pour les produits complexes et à effet de levier tels que les warrants ou certificats Leverage mais aussi pour les produits structurés, les parts de SCPI, les parts de fonds, etc.

Que faire d’un mauvais placement ?

Vous possédez un mauvais placement et ne savez pas quoi faire ? Nos conseils pour assainir la situation.

Se débarrasser d’un mauvais placement

Dans la plupart des cas, il sera judicieux de se débarrasser d’un mauvais placement. Le dicton « tant qu’on n’a pas vendu, on n’a pas perdu » est une formule qui peut mener à la catastrophe et dont il ne faut pas tenir compte. Préférez-lui celui-ci : « il vaut mieux se couper une main qu’un bras ». Il est possible et recommandé de se débarrasser d’un mauvais placement. Sachez en effet que pour tous les produits, même ceux avec des échéances longues du type SCPI ou produits structurés, il existe un marché secondaire proposé par l’émetteur du produit. Vous pouvez donc revendre vos parts ! Mais attention, il s’agit d’un marché généralement peu liquide et avec des décotes parfois importantes. C’est donc une option à n’utiliser que si c’est vraiment nécessaire. Toutefois, soulignons qu’il vaut parfois mieux sortir une bonne fois pour toute d’un produit qui ne vous convient plus.

Pour tout savoir sur les SCPI, consultez notre dossier Investir dans les SCPI

Mauvais placement : les paramètres à prendre en compte avant de s’en débarrasser

Avant de vous débarrasser purement et simplement d’un mauvais placement, il convient donc d’examiner la décote qu’implique sa revente sur le marché secondaire mais aussi de vérifier qu’il ne possède pas un intérêt fiscal qui pourrait compenser son mauvais rendement. Ainsi, une assurance-vie au rendement faiblard peut trouver un réel intérêt si elle a plus de 8 ans et vous permet donc de bénéficier d’un prélèvement forfaitaire libératoire de 7,5 % (+17,2 % de prélèvements sociaux tout de même) en cas de rachat partiel ou total ainsi que d’une franchise d’impôt sur 4 600 euros de bénéfices par an pour un célibataire et 9 200 euros pour un couple. Elle sera alors dans l’immédiat plus avantageuse qu’une assurance-vie au rendement attractif mais sans antériorité et donc fiscalement moins avantageuse (car soumise à la flat tax de 30 %). L’arbitrage doit donc aussi se faire en fonction de votre horizon de placement.

Pour tout savoir sur la fiscalité de l’assurance-vie, découvrez notre dossier Souscrire à une assurance-vie

Comment éviter les mauvais placements

Le meilleur moyen de ne pas être pris au piège avec un mauvais placement en portefeuille est encore de ne pas y souscrire en premier lieu. Il conviendra donc pour éviter cela de s’informer un peu plus à l’avenir sur les titres et produits que vous désirez acquérir. Apprenez à vous poser les bonnes questions avant d’acheter une valeur et soyez très méticuleux dans votre stock-picking. Vous devez aussi être très prudent dans la sélection de fonds ou d’ETF. En effet, la performance des ETF sur le CAC 40 peut sensiblement différer.

N’oubliez pas qu’un bon placement est aussi celui qui correspond à vos attentes et à votre profil d’investisseur. Posez-vous donc les bonnes questions, notamment au regard de votre profil de risque et de votre horizon d’investissement, et assurez-vous que le placement auquel vous vous apprêtez à souscrire est cohérent avec ces paramètres.

Pour devenir un investisseur heureux, posez-vous les bonnes questions : quel est mon horizon d’investissement ? Quel est mon degré d’aversion au risque ? Quel est mon objectif de rendement ? Quel univers d’investissement est fait pour moi ?, etc.

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