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Optimiser ses finances pour devenir un investisseur heureux

Optimiser ses finances pour devenir un investisseur heureux




Devenir un investisseur, et mieux un investisseur heureux qui met à profit ses investissements pour gagner peu à peu son indépendance financière, ça ne s’improvise pas. Café de la Bourse vous présente dans cet article et vidéo, clairement et simplement, la marche à suivre pour devenir un investisseur heureux.

Pour être un investisseur heureux, vous devez savoir quel investisseur vous êtes

Pour devenir un investisseur heureux, il faut avant tout déterminer quel type d’investisseur l’on est. Si cela semble être une évidence, définir précisément son profil d’investisseur n’est en revanche pas évident. Vous devrez répondre à de nombreuses questions sur votre profil, vos objectifs, votre horizon d’investissement par exemple.

Découvrez en vidéo les 7 questions à se poser avant d’investir en bourse.

Quel est mon profil d’investisseur ?

Votre âge, votre situation familiale, le capital financier et/ou immobilier éventuel dont vous disposez déjà, votre degré d’aversion au risque sont autant de paramètres qui vont influer sur votre manière d’investir car ils impactent directement vos objectifs d’investissement. Vous n’aurez en effet pas les mêmes objectifs d’investissement si vous êtes un jeune actif ou un actif sur le point de prendre sa retraite.

De même, selon votre degré d’aversion au risque, vos objectifs de rendement seront très différents. En effet, l’objectif de rendement est une chose, votre tolérance à la volatilité en est une autre. Si sur le long terme, la classe d’actifs la plus performante est celle des actions(1), l’immobilier en revanche suit une évolution plus régulière, même s’il implique un blocage des fonds sur longue période.

Quels sont mes objectifs d’investissement ?

Vos objectifs d’investissement, on l’a vu, varient en fonction de votre âge, de votre situation familial. Ils servent un but, un projet de vie : être indépendant financièrement à moyen ou long terme par exemple ou encore s’assurer des revenus complémentaires pour sa retraite. Un objectif définit un but, une fin. Il ne s’agit pas d’amasser le plus possible, ou de gagner toujours plus, sinon c’est sans fin et cette vision ne vous permettra pas d’être un investisseur heureux mais au contraire vous conduira à l’insatisfaction et à l’amertume.

Vous devrez donc essayer de définir avec beaucoup de soin combien il vous faut pour être heureux. La somme que vous fixerez comme objectif (et les revenus du capital qu’elle induit) dépendra bien sûr de votre niveau de vie et de vos habitudes de consommation, mais aussi des personnes à votre charge, etc. Une personne pourra se satisfaire de 2 500€ de revenus par mois, une autre n’aura pas assez de 10 000€ mensuel.

Pour en savoir plus sur l’indépendance financière, consultez notre dossier Comment devenir rentier

Quel est mon horizon d’investissement ?

Là encore, votre âge, votre situation familiale joue beaucoup. Il s’agit en effet de définir le laps de temps pendant lequel vous pouvez immobiliser tout votre argent, et surtout combien. En effet, vous pouvez très bien choisir d’immobiliser seulement une part de votre capital. Vous ne placerez pas de la même manière votre argent en vue de préparer votre retraite (long terme) ou de faire une acquisition immobilière (court ou moyen terme pour un jeune actif par exemple).

Quel univers d’investissement est fait pour moi ?

Votre horizon d’investissement mais aussi votre degré d’aversion au risque et vos objectifs de rendement définiront le ou les univers d’investissement dans lesquels vous vous sentirez à l’aise. Un investisseur heureux est un investisseur qui place son argent dans des produits qui répondent à ses exigences de rendement tout en tenant compte de son degré d’aversion au risque. Inutile d’investir dans des placements rémunérateurs mais très risqués si cela vous empêche de dormir la nuit. Choisissez des classes d’actifs avec un risque que vous pouvez supporter (plus ou moins 5%, 10%, etc.). Une seule chose compte finalement : comprendre le produit que vous achetez et ce qu’il implique en termes de risque et d’objectif de performance pour choisir ce qui est le plus adapté à votre profil. Vous serez alors un investisseur heureux, que vous ayez opté pour des actions ou de l’immobilier ou des devises ou des produits dérivés ou un mélange de ces quatre possibilités.

Pour devenir un investisseur heureux, multipliez vos sources de revenus

Une fois que vous aurez défini quel est votre profil d’investisseur, vous devrez bien avoir à l’esprit qu’investir, c’est utiliser le capital actuel pour améliorer celui de demain. Vous devrez donc utiliser vos sources de revenus actuels : votre salaire, vos éventuels revenus immobiliers et revenus mobiliers, etc. La règle est la suivante : vous devez partir de ce que vous avez aujourd’hui pour diversifier et augmenter vos sources de revenus pour l’avenir.

Utiliser les différentes classes d’actifs pour créer le meilleur équilibre rendement risque

Il vous appartiendra alors d’utiliser les différentes classes d’actifs pour investir avec le meilleur équilibre rendement-risque possible. Vous pourrez bien sûr vous tourner vers l’immobilier ou encore le marché action mais aussi vers le marché obligataire ou le marché des changes. Ces différents actifs sont soumis à des variables différents, des niveaux de risques différents, des objectifs de rendement divers.

Ne vous restreignez pas, bien au contraire ! N’hésitez pas à multiplier vos placements et à diversifier vos investissements. Tous ces actifs sont pertinents et recommandés si la part que vous détenez pour chacun est cohérente avec votre profil d’investisseur, votre degré d’aversion au risque et vos objectifs de rendement. C’est en effet l’agencement pertinent et évolutif entre toutes ces classes d’actifs qui vous assurera le meilleur équilibre rendement-risque et fera de vous un investisseur heureux.

Le réinvestissement au cœur de votre stratégie

La capitalisation suppose faire des bénéfices grâce au réinvestissement des bénéfices d’un actif. Son bon fonctionnement admet deux conditions : le réinvestissement des intérêts et du temps. Plus vous laisserez fructifier vos investissements, plus vous pourrez accélérer le potentiel de gains de votre investissement de départ, sans aucune pression. C’est ce que l’on appelle les intérêts composés. Lorsque vous décidez d’investir, gardez toujours à l’esprit que les intérêts capitalisés soutiennent d’autant plus la croissance de votre argent. Tout comme investir maximise votre potentiel de gains, capitaliser maximise le potentiel de gains de vos investissements.

Pour en savoir plus sur l’investissement en bourse, consultez notre dossier 8 conseils pour bien débuter en bourse

Les investissements défiscalisants pour profiter des revenus de votre capital en toute quiétude

Enfin, pour ne pas que vos revenus issus de vos investissements soient en grande partie grignotés par le fisc, pensez aux investissements défiscalisants. L’immobilier, au travers des dispositifs Malraux ou Pinel en direct ou via des SCPI, société civile de placement immobilier répond à cette problématique. Vous pouvez aussi envisager d’investir en Bourse via un PEA pour sa fiscalité attractive ou via l’assurance-vie pour ses avantages fiscaux, notamment au-delà de la 8ème année.

Les informations de Cafedelabourse.com et de ses publications sont données à titre pédagogique. Elles ne constituent en aucun cas des recommandations d’investissement. Le lecteur se doit d’étudier les risques avant d’effectuer toute transaction. Il est seul responsable de ses décisions d’investissement.

(1) Selon l’étude d’Allianz « Les actions : un vrai potentiel à moyen terme » réalisée en janvier 2014, les actions ont créé davantage de valeur au cours des deux derniers siècles que les emprunts d’État les mieux notés et les instruments monétaires. Depuis 1800, les actions ont généré des performances réelles positives sur chaque période glissante de trente ans (source : analyse de données relatives au marché américain fournies par Madison Project Database pour l’étude Allianz Les actions : un vrai potentiel à moyen terme, janvier 2014).