Investissez dans plus de 6500 actions avec eToro. Risque de perte en capital*
Faut-il choisir une neobanque comme nouvelle banque ?

Faut-il choisir une neobanque comme nouvelle banque ?




Les neobanques ou banques 100 % mobile, qui se sont multipliées au début de la décennie 2010, font désormais partie du paysage bancaire, au même titre que les banques traditionnelles et les banques en ligne. Issue de la Fintech, la neobanque modernise et revoit complétement notre vision de la banque. Elle permet notamment aux consommateurs de piloter leur compte bancaire, et toutes les fonctionnalités qui vont avec, à distance depuis leur smartphone.

Alors que la vague de lancements s’est achevée depuis quelques années déjà, Café de la Bourse vous propose un dossier complet sur ces neobanques. Découvrez leurs caractéristiques, atouts et limites, ainsi que notre vidéo sur ces nouvelles banques et notre tableau comparatif neobanque 2024.

Neobanque : 3 éléments clés à connaître

Les neobanques ne sont généralement pas des banques

La plupart des neobanques ne sont pas des banques. Il s’agit en fait d’établissements de paiement qui n’ont pas de licence bancaire. N26 et Revolut font par exemple exception à la règle. La plupart des autres neobanques sont des agents prestataires de service de paiement qui proposent des services financiers et bancaires et ne peuvent légalement être désignés par le terme « banque », ou « neobanque » même si cette appellation est entrée dans les usages.

Les neobanques ont une offre bancaire limitée

L’offre de produits et services des neobanques est généralement restreint. Il se cantonne le plus souvent à un compte courant et une carte bancaire. Elles permettent toutefois très souvent de payer en devises étrangères sans frais ou avec des frais très réduits. Mais impossible d’ouvrir livret épargne, PEA, compte-titres, PEL ou de souscrire des crédits immobiliers par exemple.

Les neobanques ne sont pas gratuites

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les neobanques, même si elles offrent peu de services et une offre de produits généralement restreinte, appliquent des frais, parfois même élevés. Les neobanques peuvent donc être plus chères que les banques en ligne. Attention donc si vous envisagez ouvrir un compte dans une neobanque à bien vérifier que les produits / services auxquels vous aspirez sont proposés, et surtout à quel prix.

Qu’est-ce qu’une neobanque ?



Une neobanque est une banque digitale, le plus souvent 100 % mobile, qui propose les produits bancaires de base comme la carte bancaire et la tenue de compte, avec un accès 100% mobile. Le plus souvent, il s’agit d’un établissement de paiement ayant obtenu une licence bancaire. Ces acteurs ne doivent pas être confondus avec les banques en ligne qui s’appuient elles aussi sur des innovations technologiques pour formuler des offres en adéquation avec les besoins des utilisateurs.

N26 et Revolut figurent parmi les néobanques les plus connues du marché. Leur succès s’explique notamment par leur capacité à développer un maximum de fonctionnalités, en plaçant constamment l’expérience utilisateur au centre du jeu.

Il existe également de très nombreux acteurs proposant des comptes bancaires en ligne. Parmi ces établissements proposant des services financiers et bancaires, on trouve notamment Nickel, Qonto ou encore Anytime. Ces agents prestataires de service de paiement ne peuvent toutefois pas selon la législation en vigueur être désignés par le terme « banque », ou donc de neobanque comme le rappelle l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution). Les acteurs qui se qualifient à tort de neobanques encourent d’ailleurs jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende. Cependant, le terme de neobanque est très fréquemment utilisé pour désigner les nouveaux acteurs du secteur bancaire dans leur ensemble, notamment par la presse spécialisée. Nous utiliserons d’ailleurs le terme de neobanque dans notre article pour désigner l’ensemble des nouveaux acteurs du secteur bancaire proposant une offre de compte bancaire.

Banque en ligne, neobanque, banque mobile : vraie banque ?

Rappelons que les neobanques ne possèdent pas toutes des licences bancaires, même si elles proposent toutes une offre de compte bancaire numérique. Elles sont en effet d’abord et avant tout des établissements de paiement. Elles mettent en avant l’expérience utilisateur et leur succès tient au fait qu’elles proposent des services rapides (un virement se fait en quelques minutes, voire secondes), simples et faciles à utiliser. Notez tout de même que certaines d’entre elles appartiennent à de grands groupes bancaires. Ainsi, BNP Paribas est actionnaire à 95 % de Nickel.

Leur offre bancaire se réduit à l’essentiel (du moins pour l’instant !) : un compte bancaire, une carte bancaire et une appli. En revanche, oubliez livret A, PEA, assurance vie, etc., ce que les banques en ligne proposent très souvent et les banques de réseaux systématiquement. Quelques-unes parmi les neobanques proposent un livret rémunéré maison comme Lydia, dont l’application dédiée aux services bancaires a été rebaptisée Sumeria. Cependant, la plupart restent cantonnées au compte courant classique.

Les Fintechs proposant des services financiers et bancaires

Les neobanques (y compris donc les établissements de services financiers proposant des comptes bancaires) se multiplient sur le marché et s’imposent comme des fintechs à la fois modernes et innovantes. Plusieurs points les démarquent par rapport aux autres acteurs.

Premièrement, les fournisseurs de compte en ligne choisissent stratégiquement leur canal de distribution. Nickel a par exemple décidé de distribuer son offre au travers des bureaux de tabac, ce qui lui a permis de cibler une clientèle précise. Il en est de même pour N26 et Revolut qui s’adressent principalement aux jeunes, aux patrons de PME et aux voyageurs.

Deuxièmement, ces Fintechs innovent régulièrement pour acquérir des clients, atteindre le seuil de rentabilité et contraindre les grands établissements bancaires à s’aligner.

Enfin, elles sont flexibles et font l’effort d’ajuster leur offre lorsque cela s’avère nécessaire. Leurs propositions n’en restent pas moins lisibles et volontairement restreintes, contrairement à celles de la plupart des banques traditionnelles.

Les neobanques ont-elles disrupté le secteur bancaire ?

La concurrence dans le secteur bancaire s’est accrue avec l’émergence des neobanques, en France comme ailleurs en Europe. Ces nouveaux venus, acteurs de la Fintech, possèdent rarement des licences bancaires et ne développent leurs produits que sur mobile, avec la promesse d’une expérience utilisateur différente.

Elles n’ont pas supplanté la banque traditionnelle ou la banque en ligne. La plupart des utilisateurs des neobanques n’en font d’ailleurs pas leur banque principale. Il s’agit plutôt d’un service annexe qui vient combler les défaillances de l’offre de sa banque principale. Elles sont le plus souvent utilisées comme un établissement de paiement fiable, rapide et à faible coût pour les pros ou un établissement de paiement hyper avantageux en termes de tarifs pour les paiements à l’étranger par exemple.

Les neobanques, qui sont ces nouveaux acteurs du secteur bancaire ?

neobanque-banque-digitale
Les neobanques se différencient des banques en ligne qui sont souvent des filiales de grands groupes bancaires traditionnels lancées en interne. Or, la situation est souvent bien différente pour les fournisseurs de compte en ligne qui sont soit des nouveaux venus dans le secteur de la banque créés ex-nihilo comme Revolut et qui restent indépendants, soit des petites fintechs indépendantes qui se font ensuite rachetées par les grands acteurs du secteur bancaire, soit des mastodontes d’autres secteurs comme AnyTime, rattaché à Orange, l’un des leaders de la téléphonie.

Il est tout à fait probable que, dans un avenir proche, de plus en plus de poids lourds du secteur bancaire lancent leur propre neobanque, éventuellement en acquérant une Fintech qui leur permettra de s’implanter facilement et rapidement sur ce secteur en plein développement. C’est en effet dans cet esprit que BNP Paribas s’est offert la fintech Compte Nickel et que Société Générale a racheté la fintech pour les freelances Shine. Les établissements bancaires sont de plus en plus nombreux à lancer leur propre néobanque. C’est d’ailleurs ce qu’a fait le Crédit Agricole avec Blank, un fournisseur de comptes pros destiné aux auto-entrepreneurs et travailleurs indépendants.

À noter : le cas particulier de Emrys, créée en 2014, une coopérative dont l’objectif est de redonner du pouvoir d’achat aux consommateurs, aux associations et aux commerces de proximité grâce au concept de l’achat groupé à l’échelle nationale.

Comparatif neobanque 2024 : quelle neobanque ou fintech choisir ?

Top banque en ligneFrais annuels et offres du momentVoir offres
logo-N26 CB gratuite + pas de frais d’ouverture ni de tenue de compte*Découvrez
Sumeria ex Lydia
Découvrez l'offre gratuite et payante de Sumeria (ex - Lydia)*Découvrez
NickelUn compte pour tous en 5 minutes*Découvrez
Logo RevolutDépensez ou transférez de l’argent à l’étranger sans frais*Découvrez
*Voir conditions sur le site.

Lydia, la fintech de paiement instantané devient une banque avec Sumeria

L’appli qui permet de réaliser des paiements instantanés et de faire des cagnottes offre aussi aujourd’hui l’accès à un compte courant, des cartes bancaires, une offre de livret épargne et des prêts à la consommation via une seconde application baptisée Sumeria (anciennement « Lydia Comptes »). Et Lydia met la barre haute pour Sumeria : la fintech entend devenir la première banque numérique européenne d’ici 2030. Dans ce cadre, elle espère d’abord compter 5 millions de clients en France à l’horizon 2027 contre 2 millions à l’heure actuelle (8 millions d’utilisateurs au total avec l’application Lydia).

La Fintech N26 se développe en France

N26 (anciennement Number 26) est une Fintech basée à Berlin qui s’est imposée à l’échelle européenne. Cette dernière propose l’ouverture d’un compte en seulement 8 minutes depuis une application mobile. L’offre séduit particulièrement les jeunes âgés de 25 à 34 ans qui souhaitent gérer leur compte sans frais caché, sans paperasse, depuis leur téléphone et en temps réel. En 10 ans, la fintech a dépassé les 10 millions de clients et vise les 5 millions de clients en France d’ici 2025.

Compte Nickel, l’acquisition tactique de BNP Paribas

BNP Paribas, comme les autres groupes bancaires français, veut trouver les moyens de conquérir une nouvelle clientèle tout en s’adaptant à la révolution numérique. En 2017, elle a donc racheté Compte Nickel, un service de tenue de compte ouvert à tous, sans conditions de revenus, de dépôts ou de patrimoine, et sans découvert. Compte Nickel compte plus de 3,5 millions de clients.

Revolut, la Fintech européenne prend son envol

Revolut, la fintech lancée en juillet 2015 qui propose un compte 100 % mobile avec carte bancaire, a franchi en 2023 la barre des 28 millions d’utilisateurs dans le monde (elle compte plus de 3 millions de clients dans l’Hexagone en 2024). Des clients à qui elle s’enorgueillit de faire économiser des centaines de millions d’euros en frais de change, principalement sur les paiements par carte à l’étranger, les transferts monétaires internationaux et les retraits internationaux aux guichets automatiques. Il faut dire que la fintech permet de payer en devise étrangère sans frais, avec un objectif : disrupter le secteur bancaire.

OnlyOne et Helios : les neobanques qui proposent des comptes écologiques et éthiques

La neobanque OnlyOne, lancée en 2020 et qui souhaite limiter l’impact carbone de ses clients, est un établissement de paiement qui propose une offre basique de moyens de paiement et tenue de compte mais aussi quelques outils d’épargne comme l’épargne à l’arrondi, ainsi qu’un outil pour mesurer et comprendre son empreinte carbone et un éco-coach pour vous amener à la réduire. La neobanque propose également un catalogue de partenaires engagés et vous reverse les commissions perçues lors de vos paiements par carte afin que vous puissiez soutenir des associations.

Notez que ce segment du compte bancaire engagé tend à se développer chez les neobanques car on peut aussi citer la neobanque Helios qui a lancé son offre de comptes éthiques en 2021.

À noter : la disparition de Orange Bank début 2024. La filiale de Orange, à mi-chemin entre la banque en ligne et la néobanque, n’a pas réussi à se faire une place dans le monde de la bancassurance et après avoir échoué à résorber un déficit de plus d’un milliard d’euros en 6 ans a jeté l’éponge. Elle s’est rapprochée de BNP Paribas et des accords ont été trouvés avec Hello Bank, la banque mobile appartenant à BNP Paribas. Si les anciens clients de Orange Bank sont restés libres de choisir le nouvel établissement bancaire, un transfert de leur compte chez Hello Bank permettait de bénéficier jusqu’à 430€ d’avantages commerciaux.

Neobanque : caractéristiques, avantages et limites des banques digitales en vidéo

Découvrez en vidéo les caractéristiques d’une neobanque et ce qui la différencie de l’offre bancaire déjà existante. Même si elle est proche d’une banque en ligne, la neobanque proposant elle aussi une offre bancaire numérique, on compte de nombreuses différences entre elles, notamment en termes d’offre de services bancaires et de produits. En effet, la néobanque qui souvent n’est pas une banque mais un agent prestataire de service de paiement ne peut pas proposer une gamme de produits et services aussi étendue que les banques. Nos explications sur l’offre des néobanques et autres fournisseurs de comptes en ligne.

Banque 100 % mobile : technologie et instantanéité au rendez-vous

Les neobanques bâtissent leur offre autour de services numériques de pointe qui allient rapidité et facilité d’utilisation. Vous pouvez bien sûr effectuer des retraits et des paiements mais aussi des virements, réalisés en seulement quelques minutes.

Mais s’il ne s’agit après tout que de services bancaires que les banques traditionnelles et les banques en ligne pratiquent déjà, un point majeur les différencie néanmoins : l’instantanéité. En effet, les néobanques et fintechs du secteur proposent une ouverture de compte rapide, en quelques minutes seulement. Chez Revolut, ce processus ne prend même que 30 secondes ! Ce délai rapide s’explique par le nombre réduit de documents demandés et par un traitement accéléré des demandes de création de comptes.

Avec un fournisseur de compte en ligne, vous pouvez aussi payer par SMS ou constituer des cagnottes en quelques clics ou encore modifier en ligne vos limites quotidiennes comme le propose N26 par exemple.

Il existe enfin des neobanques et fintechs particulièrement attractives en termes de tarifs car certaines d’entre elles comme Revolut vous permettent de payer avec votre carte bancaire, partout à l’étranger, dans une devise autre que l’euro, sans aucun frais.

Malgré ces distinctions, la frontière entre les neobanques et les banques en ligne tend à se brouiller, ces dernières se concentrant davantage sur l’instantanéité et leur interface mobile.

Une offre de services réduite et souvent payante des neobanques

Inconvénient majeur et qui pourra en rebuter plus d’un : les neobanques sont le plus souvent un fournisseur de compte en ligne plutôt qu’une véritable banque. Non seulement elles ne disposent pas de ce statut, comme nous l’avons vu précédemment, mais leur offre est également très restreinte. Ainsi, vous avez accès à un compte, une carte et… c’est tout ! Ou presque. Sumeria (ex – Lydia) propose bien un livret fiscalisé en sus, avec un taux boosté pendant quelques mois, mais la plupart n’ont pas ce type de produit. Oubliez donc les produits d’épargne : pas de Livret A, pas de PEL, pas d’assurances-vie, pas de produits de crédit conso (Lydia est l’une des rares exceptions) ou de crédit immobilier non plus. Et même le chéquier n’existe pas dans la plupart des néobanques et start-ups du secteur. Tout est dématérialisé et pourquoi payer avec un bout de papier ? C’est en effet la philosophie de Revolut ou encore Nickel qui ne proposent pas ce moyen de paiement.

Autre élément à prendre en compte car à double tranchant : les découverts sont impossibles dans l’immense majorité des neobanques.

Seule une banque est en mesure d’autoriser des découverts et les néobanques ne le permettent pas, d’autant qu’elles proposent quasiment toutes des cartes à autorisation systématique. Alors oui, cela signifie pas d’agios, mais cela signifie aussi que si vous n’avez pas assez d’argent sur votre compte, vous ne pouvez rien faire.

On pourrait s’attendre qu’avec aussi peu de services à la clé, la facture flirte avec le zéro mais c’est en fait peu souvent le cas. Les frais bancaires, sans être astronomiques, sont néanmoins existants.

Nickel est parmi les acteurs du secteur des fintech les plus chers. Les frais tenue de compte s’élèvent à 25 euros par an chez Nickel et si la carte standard est gratuite, il faudra payer tous les ans pour les autres cartes proposées, en plus des frais de tenue de compte, 25€ pour la carte My Nickel, 30€ pour la carte Nickel Chrome et 80€ pour la carte Nickel Metal.

S’il arrive que les fintechs et neobanques proposent leurs services gratuitement, certains services dont les utilisateurs n’ont pas tous l’utilité sont en revanche bien plus chers que ceux des banques en ligne. À titre d’exemple, la start-up Monese facture 2 % les retraits d’espèces en euros ou en devise étrangère avec sa carte Classic. C’est aussi le cas de N26 avec 3 retraits gratuits par mois en zone euro pour la carte standard (5 retraits pour les cartes Smart et You et 8 pour la carte Metal) et les retraits sont payants au-delà (2€ chaque). Concernant les retraits, Revolut permet de bénéficier de 5 retraits gratuits par mois (avec un maximum de 200€ par mois glissant) et applique des frais de 2 % au-delà et ajoute un minimum de perception de 1 euro par retrait.

La neobanque cible plutôt les jeunes, les voyageurs et les plus connectés



La neobanque et la fintech de paiement, de par leurs caractéristiques, sont avant tout de parfaits compléments pour une personne déjà titulaire d’un compte bancaire dans une banque traditionnelle ou en ligne qui bénéficie par ce biais de produits d’épargne et de crédits, non compris dans l’offre des nouveaux acteurs du secteur bancaire. Mais la néobanque ou le fournisseur de compte en ligne pourra par exemple servir à régler ses dépenses à l’étranger pour éviter des frais systématiquement facturés dans les autres types de banque.

Les neobanques sont aussi intéressantes pour les jeunes, surtout s’ils voyagent beaucoup (en Erasmus, par exemple) et/ou s’ils n’ont pas fini leurs études et ne disposent donc pas de revenus fixes dont ils voudraient épargner une partie. Les neobanques peuvent aussi être envisagées par des jeunes comme solution pour bénéficier d’un compte courant quand ils optent pour leurs investissements pour des plans d’investissement chez des neocourtiers par exemple.

Les start-ups du secteur s’adressent également aux mineurs (enfants ou adolescents) en les aidant à améliorer la gestion de leur budget et à gagner en autonomie. Xaalys, Pixpay, Vybe ou encore Kard sont autant de fintechs récemment apparues sur le marché qui proposent des offres destinées aux jeunes. Les parents gardent évidemment la possibilité de contrôler toute la gestion du compte courant par l’intermédiaire de plusieurs options comme l’activation ou non du mode sans contact, la restriction des paiements chez certains commerçants ou bien l’interdiction du paiement en ligne.

Enfin, la neobanque, sans forcément s’adresser à des geeks férus de code et de langage informatique, s’adresse à des personnes tout de même relativement à l’aise avec les outils numériques et connectés. Pensez-y avant de changer de banque !

Les neobanques pour les professionnels

Depuis la loi Sapin 2, les auto-entrepreneurs (micro-entrepreneurs) doivent ouvrir un compte dédié à leur activité. La neobanque apparaît alors comme une alternative intéressante en termes d’économie et de flexibilité.

Parmi les principaux acteurs de ce marché, on trouve :

  • Qonto : la fintech propose un compte pro en ligne pour les entreprises et indépendants à partir de 9 euros HT par mois ;
  • Anytime : cette start-up propose une offre alternative ou complémentaire à la banque professionnelle de ses clients et permet de piloter ses finances plus efficacement, seul ou en équipe, dès 9,50 euros par mois ;
  • Shine : ce compte en ligne simplifie le quotidien des entrepreneurs en leur proposant une MasterCard Business, un outil de facturation intégré, une comptabilité simplifiée et des conseils d’experts disponibles 7j/7, le tout à 7,90€ par mois HT pour la formule Basic.

Pour faire votre choix, vous devez réaliser un comparatif neobanque qui prend notamment en compte les services et options attendus ainsi que la tarification de chaque service.

Neobanque ou banque en ligne : quel acteur choisir ?



Plusieurs critères doivent être pris en compte au moment de faire ce choix :

L’offre bancaire proposée

Les neobanques et comptes en ligne proposent généralement un compte de paiement, une carte bancaire, une application mobile et la possibilité d’effectuer soi-même les principales opérations courantes (virements, paiements, retraits, dépôts…). Certaines donnent accès à des services supplémentaires comme le cashback étendu, des assurances et services d’assistance.

Le tarif

Les neobanques et fintechs du secteur se démarquent sur le marché avec leurs tarifs compétitifs. Ils sont en effet souvent bien plus avantageux que ceux des banques traditionnelles mais aussi souvent moins attractifs que ceux affichés par les banques en ligne. Notez aussi que ceux-ci peuvent varier légèrement d’un acteur à l’autre. Il est donc indispensable de comparer les frais facturés.

La qualité du service client

Les neobanques disposent de leurs propres outils pour piloter et maintenir une relation client de qualité. Sur ce point, il revient à l’utilisateur de choisir la banque mobile ou fintech qui lui convient le mieux.

Devenir client d’une neobanque : mode d’emploi



Comment ouvrir un compte dans une neobanque ?

L’ouverture d’un compte au sein d’une neobanque ou d’un fournisseur de compte en ligne se fait simplement en respectant les étapes suivantes :

  1. télécharger l’application mobile dans l’App Store ou sur Google Play ;
  2. ouvrir l’application et se rendre dans la rubrique « créer un compte » ;
  3. renseigner les informations demandées (nom, prénom, coordonnées…) ;
  4. fournir un ou plusieurs justificatifs d’identité ;
  5. valider sa demande d’ouverture de compte pour obtenir sa carte bancaire.

Une fois que votre compte est validé, vous recevez la carte bancaire associée par courrier. Le compte sera lié à un RIB, français ou non, permettant de recevoir des virements ou de faire des prélèvements. Pour rappel, la loi européenne du 1er février 2016 oblige les employeurs et commerçants à accepter les RIB européens, même si dans les faits nombreux sont les organismes à n’accepter que les RIB français. Notez toutefois que certaines neobanques domiciliées hors de France proposent un IBAN français comme Revolut. Il faut dire que cela permet de se faire verser son salaire directement sur son compte, mais aussi d’effectuer des paiements par prélèvement automatique auprès de tous les prestataires de services en France. Vous n’aurez pas non plus à déclarer l’existence de ce compte aux impôts.

Comment déclarer aux impôts son compte dans une néobanque ?

Rappelons en effet que lors de votre déclaration d’impôt sur le revenu, vous êtes tenus de déclarer les comptes détenus à l’étranger. Parmi les fintechs concernées, on peut notamment citer N26. Pour cela, vous devrez remplir le formulaire 3916 Bis, accessible depuis votre espace personnel de déclaration des impôts, intitulé « Déclaration par un résident d’un compte d’actifs numériques ouvert, détenu, utilisé ou clos à l’étranger ».

Comment clôturer son compte dans une neobanque ?

Il est possible de résilier un compte ouvert dans une neobanque ou une fintech à tout moment en adressant à l’établissement une confirmation écrite et signée par courrier recommandé avec avis de réception et en retirant l’ensemble des fonds qui y ont été déposés. Certaines néobanques comme Revolut permettent néanmoins de réaliser cette opération entièrement en ligne en quelques clics. La fermeture du compte entraîne sa désactivation, le blocage de la carte bancaire et la résiliation du contrat signé entre l’utilisateur et la fintech.

Quelques questions sur la neobanque ?

Pourquoi choisir une neobanque ?
Une neobanque permet d’ouvrir un compte courant en quelques minutes, très simplement, et sans conditions de revenus. Elles sont très souvent accessibles aux interdits bancaires et proposent fréquemment des solutions de maîtrise du budget (solde en temps réel, notifications instantanées, absence de découvert, etc.).

Neobanque française ou internationale ?
L’offre de neobanque en France est surtout européenne. Ainsi, N26, très présente en France est une fintech allemande, Revolut est britannique. Notez que Compte Nickel a été rachetée par la banque française BNP Paribas. Même si certaines banques mobiles et néobanques sont résolument tournées vers l’international, l’offre est adaptée à la France et le service client est en français.

Quels sont les avantages d’une neobanque ?
Les neobanques proposent une offre bancaire dont la technologie garantit rapidité et facilité d’utilisation. Ces fintechs de paiement fournissent aussi des outils innovants à leurs clients comme la mise en place de cagnottes, des outils de gestion de budget, etc.

Source image : Freepik

Toutes nos informations sont, par nature, génériques. Elles ne tiennent pas compte de votre situation personnelle et ne constituent en aucune façon des recommandations personnalisées en vue de la réalisation de transactions et ne peuvent être assimilées à une prestation de conseil en investissement financier, ni à une incitation quelconque à acheter ou vendre des instruments financiers. Le lecteur est seul responsable de l’utilisation de l’information fournie, sans qu’aucun recours contre la société éditrice de Cafedelabourse.com ne soit possible. La responsabilité de la société éditrice de Cafedelabourse.com ne pourra en aucun cas être engagée en cas d’erreur, d’omission ou d’investissement inopportun.