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Quelles prévisions économiques pour la France en 2021 ?

Quelles prévisions économiques pour la France en 2021 ?




Les perspectives macro-économiques sont depuis le début de la pandémie scrutées et commentées Dans cet article, Warin Buntrock, directeur adjoint des gestions de BFT IM, et Fabrice Masson, directeur de la gestion actions et convertibles de BFT IM, reviennent pour nous sur le contexte macro-économique en s’attachant à analyser le marché français. Découvrez à quoi ressemblera le paysage économique et financier français en 2021, quels secteurs et quelles valeurs tireront leur épingle du jeux, quels secteurs et quelles valeurs seront le plus durement touchées et notre focus sur BFT France Futur, un fonds actions investi sur les PME françaises.

Quelle situation économique pour la France en 2021 ?

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Une crise inédite de par son ampleur et sa nature

Après avoir subi la pire récession depuis la 2nde guerre mondiale, l’économie française devrait voir cette année, comme l’économie mondiale, la fin du tunnel. La récession que nous avons subie est atypique, très différente d’une récession « traditionnelle ». Elle a été déclenchée sur ordre gouvernemental, ce qui est sans précédent dans l’histoire économique. Un relâchement durable des restrictions devrait ainsi permettre un retour à la normale plus rapide que lors des précédentes récessions, d’autant plus que, à l’inverse de la grande crise financière de 2008, les États et les banques centrales ont très rapidement et largement ouverts les vannes budgétaires et monétaires pour permettre aux ménages et aux entreprises « d’enjamber » en quelque sorte la crise.

Une reprise malgré tout semé d’embûches

La trajectoire de la reprise sera semée d’embûches. Ce début d’année sera dominé par un nouveau freinage de l’activité, le redémarrage étant retardé par un démarrage poussif de la campagne de vaccination et le risque de nouveaux confinements à cause de l’émergence de variantes du virus plus contagieux. La 2ème partie de l’année devrait connaître une nette accélération de l’activité quand la vaccination des populations les plus fragiles sera achevée.

Le PIB français, après avoir reculé de 8,3 % en 2020, devrait cette année rebondir de 5,9 %, tiré par toutes ses composantes, l’investissement, les exportations et la consommation privée. Ce rebond ne suffira pas pour retrouver le niveau d’activité d’avant crise qui ne sera atteint pas avant 2023. Les conditions de financement des agents privés resteront favorables, malgré la montée des risques, grâce aux prêts garanties et les liquidités injectées par la BCE. Le contrôle de la situation sanitaire restera la principale condition de la reprise de l’activité en France. Celle-ci dépendra aussi de la vigueur de la reprise dans les autres pays européens ainsi que de la bonne exécution des différents plans de soutien européens et français.

Les stigmates de la crise, une réalité qui redessinera le paysage économique et social de la France

La crise laissera des séquelles sur le tissu productif et l’emploi. La France sortira de cette crise transformée. Un nouveau paysage économique et social est en train de se dessiner. Les finances publiques ont joué leur rôle d’amortisseur supportant largement le coût de cette crise. Mais la dette publique a fait un bond de 20 %. Le taux d’épargne des ménages a bondi. Leurs revenus ont été largement préservés par le recours massif au chômage partiel. Les entreprises ont aussi connu une forte hausse de leur endettement à cause d’un recours massif aux prêts garantis. Elles vont bénéficier cette année du plan France Relance de 100 MD€ en faveur de l’investissement et de l’emploi.

Les secteurs et valeurs françaises qui devraient profiter de la reprise




Dans ce contexte de forte reprise économique, ce sont par définition les secteurs les plus cycliques qui devraient davantage en profiter. En effet toutes les entreprises dont l’activité est très liée à la conjoncture économique devraient voir leur activité rebondir fortement, leurs marges se rétablir rapidement et donc leurs bénéfices progresser.

Au sein de ce pan cyclique de la cote, notre préférence va sur le secteur des matières premières qui offre l’avantage d’être particulièrement exposé sur les pays émergents dont les chiffres économiques restent bien orientés. Le secteur automobile pourrait également retrouver des couleurs et bénéficier de l’accumulation de l’épargne sur une partie de la population après un recul de l’activité en 2020. Il faudra néanmoins être sélectif dans le choix des entreprises car les constructeurs font face à de forts changements dans leur industrie. C’est la raison pour laquelle nous avons tendance à privilégier les équipementiers plutôt que les constructeurs eux-mêmes.

Nous privilégions également le secteur industriel. D’une part le ralentissement y a souvent été moins marqué que dans le secteur des services et la dynamique de rebond y est d’ores et déjà plus forte. Là encore il conviendra d’être sélectif car certaines valeurs et certains segments de la cote n’ont pas attendu l’amélioration des indicateurs de confiance (PMI) pour rebondir. Le stock-picking reprendra tout son sens dans ce contexte.  Les segments notamment liés à l’efficience énergétique (production, transport), au transport « décarboné » de personnes, à l’optimisation des réseaux de données ou à l’économie circulaire (recyclage) sont à privilégier dans cette perspective.

Dernier point : le secteur financier (banques, assurance), longtemps délaissé, devrait bénéficier à la fois de l’amélioration conjoncturelle mais aussi dans une certaine mesure de la pentification de la courbe des taux d’intérêt, même de faible amplitude, qui pourrait intervenir dans un contexte de reprise. Comme les niveaux de valorisation restent faibles, nous pensons que le secteur pourrait encore en profiter.

Les secteurs et valeurs françaises qui risquent de ne pas bénéficier de la reprise

Nous serons en définitive plus prudents sur les entreprises et les secteurs à vocation plus défensive, non pas par crainte sur leur activité, mais plus en raison du moindre attrait qu’ils auront logiquement sur les investisseurs dans les prochains mois. Pour cette raison nous pensons que les secteurs comme les télécommunications ou le secteur alimentaire, très peu sensibles à la conjoncture économique, pourraient souffrir d’un manque d’intérêt dans le contexte actuel.

Les tensions sur les taux d’intérêt qui pourraient se manifester dans ce contexte de reprise pourrait aussi impacter les entreprises de forte croissance parfois aujourd’hui excessivement valorisées. Là encore le « picking » sera déterminant notamment sur le secteur technologique qui offre à la fois des segments attractifs (services informatiques, paiements) mais aussi des niveaux de valorisation sans doute excessifs.

Enfin nous restons prudents sur les secteurs qui seront durablement affectés par la crise sanitaire et dont le rythme de retour à une activité qualifiée de « normale » demeure incertain. Typiquement la visibilité sur le secteur aérien nous semble toujours très limitée.

BFT France Futur, un fonds actions investi sur les PME françaises

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Le fonds que nous souhaitons mettre en avant est BFT France Futur, un fonds investi sur les actions des petites et moyennes entreprises françaises. Sa philosophie de gestion est d’identifier au sein du tissu économique français les entreprises les plus dynamiques, leaders sur leurs marchés et de les accompagner dans la durée. C’est une approche d’investisseur de long terme, performante dans la durée et particulièrement pertinente dans le contexte actuellement difficile où soutenir les petites entreprises est une « cause nationale ». À ce titre le fonds a d’ailleurs obtenu il y a quelques mois le label « France Relance » qui identifie les fonds qui participent à ce soutien. Par ailleurs, le fonds intègre une forte dimension environnementale au travers de la thématique « carbone » qui est suivie dans la gestion : le fonds s’engage à maintenir en permanence une empreinte carbone en amélioration de 30 % par rapport à son indice de référence, ce qui pousse de facto le gérant à investir sur les entreprises les plus vertueuses sur cet aspect.

Le fonds a une approche équilibrée – rechercher la croissance au juste prix – pour performer dans tous les environnements de marché, le principal moteur de la performance étant bien évidemment la sélection de valeurs. Il est à noter que cette sélection prend en compte des critères financiers mais également des critères extra-financiers avec un focus particulier sur l’égalité hommes/femmes (Objectif de Développement Durable de l’ONU n°5), sur les conditions de travail (ODD n°8) et sur la lutte contre le changement climatique (ODD n°13) illustrant l’engagement de BFT IM vers l’investissement responsable.

Le fonds bénéficie d’un processus de gestion stable sous la responsabilité de Fabrice Masson depuis mai 2012. Depuis cette date, le fonds affiche au 31/01/2021 une performance nette de 173,05 %* (contre 160,68 % pour son indice de référence le CAC Mid&Small), soit une performance annualisée de 12,28 %, illustrant tout le dynamisme de cette classe d’actifs. La performance sur 5 ans glissants (horizon de placement recommandé de la sicav) est quant à elle de 41,35 %* (contre 36,28 % pour l’indice de référence). L’encours a également progressé sur la période, passant de 73 Mlns euros à 816 Mlns euros à fin janvier 2021.

En termes de stratégie, après avoir traversé le premier semestre 2020 avec une certaine prudence dans ses investissements, le fonds a progressivement renforcé son exposition aux secteurs plus cycliques mentionnés ci-dessus à compter du mois de juin 2020. Cette stratégie a même été accélérée à partir de l’annonce de la découverte d’un premier vaccin le 9 novembre dernier.

En ce début d’année, l’optique de gestion évolue peu : elle est toujours de renforcer nos positions sur les entreprises qui devraient profiter de cette amélioration du cycle économique. L’équilibre du portefeuille est donc modifié avec un accroissement graduel des investissements sur des secteurs comme l’industrie ou l’automobile. Les principales surpondérations sectorielles à fin janvier sont les suivantes : la technologie, la santé, la chimie, la banque, l’assurance, la chimie et l’industrie.

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* performance nette de l’action « P » au 31/01/2021. Les performances passées ne préjugent en rien des performances futures.

Source des images : Freepik

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