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Comment Atos pourrait performer en 2022 ?

Comment Atos pourrait performer en 2022 ?

Café de la Bourse s’est intéressé à Atos, valeur technologique française au parcours boursier catastrophique en 2021. Après un nouvel avertissement sur ses bénéfices en ce début d’année 2022, Atos évolue sur les niveaux les plus bas de ces 10 dernières années.

Nous revenons sur le parcours boursier difficile de l’action Atos en 2021 et sur les changements de gouvernance qui ont eu lieu récemment, avant de s’intéresser au potentiel du titre sur 2022.

Le parcours boursier catastrophique de l’action Atos en 2021

En 2021, Atos a enchaîné les déconvenues et a connu une importante chute en bourse, mettant les nerfs des investisseurs à rude épreuve. Les résultats du changement de cap stratégique opéré par Elie Girard se font attendre : Atos prévoyait alors d’abandonner progressivement l’infogérance pour se concentrer sur les activités prometteuses du cloud, de la cybersécurité et du digital.

Cette transition a été tachée par des événements perturbateurs. D’abord, en janvier dernier, l’étude d’un rachat de l’américain DXC Technology – bien plus gros qu’Atos et actif sur des métiers en déclin – est incomprise et sanctionnée par les investisseurs. Ensuite, trois mois plus tard, des réserves émises sur la comptabilité de deux filiales aux États-Unis font plonger le titre, même si elles se sont avérées sans fondement. En juillet, Atos annonçait que la croissance ne serait pas de retour en 2021, prélude à la sortie de l’action Atos du CAC 40 pour laisser place à Eurofins Scientific. Il a alors suffit d’une dernière déconvenue, un rabais d’objectif 2021, pour enterrer le titre Atos à ses niveaux les plus bas depuis 10 ans. Le 14 janvier 2022, Atos clôturait à 31,34 euros, sur ses niveaux de février 2012, et en baisse de 58 % par rapport au début d’année 2021.

Changement de gouvernance et arrivée de Rodolphe Belmer chez Atos

Le conseil d’administration est bien conscient de la position fragile sur les marchés d’Atos. Pour y remédier, un nouveau patron a été recruté en la personne de Rodolphe Belmer. Rodolphe Belmer, 52 ans, était auparavant directeur général de l’opérateur de satellites Eutelsat Communications, poste qu’il a occupé pendant six ans, après une carrière de 14 ans chez le géant de la télévision parisien Canal Plus, dont il a été nommé PDG en 2003 et dont il a été directeur général du groupe de 2012 à 2015. Belmer est également membre du conseil d’administration du premier service de divertissement en continu au monde, Netflix.

Belmer aura la lourde tâche de rediriger Atos vers le chemin de la croissance.

Il a déjà pris de premières initiatives depuis sa prise de fonction au début du mois de janvier. D’une part, il a passé au peigne fin les comptes d’Atos pour informer le marché que les objectifs de 2021 ne seront pas atteints. D’autre part, il a déclaré qu’il présenterait une nouvelle organisation du conseil d’administration d’Atos à la fin du mois prochain et un nouveau plan stratégique au deuxième trimestre de cette année.

Que peut-on attendre de l’action Atos en 2022 ?

Atos peut-il plonger plus bas après toutes ces déconvenues ? On peut espérer qu’après la tempête se rétablira le calme. La prochaine échéance est bien sûr la publication des résultats financiers de 2021 et la définition des objectifs et des perspectives pour 2022.  Belmer s’est voulu rassurant en déclarant que la plupart des éléments à l’origine de ces difficultés financières ne sont pas récurrents et que la société dispose des actifs nécessaires et de tous les talents pour opérer un redressement rapide. Il est en outre fort probable que cette déclaration ait pour objectif de clôturer le mauvais chapitre d’Atos pour n’annoncer par la suite que de bonnes nouvelles.

En effet, Atos a également de belles opportunités à saisir devant lui en investissant dans ses métiers d’avenir : sa filière cybersécurité, son atout majeur, et sa filière Cloud, secteur en plein essor depuis la pandémie. C’est dans ce sens qu’en décembre, Atos s’offrait l’américain Cloudreach pour étoffer son offre cloud. Dans tous les cas, le potentiel de rebond est immense : à Atos de saisir son destin.

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