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Top 10 des BD sur la finance que vous devez avoir lues

Top 10 des BD sur la finance que vous devez avoir lues




Les bandes dessinées consacrées à l’univers de la finance sont de plus en plus nombreuses. Si les grandes sagas très populaires et déjà anciennes telles que Largo Winch ne gardent généralement la finance que comme toile de fond, les bandes dessinées les plus récentes sont bien souvent plus ancrées dans l’univers financier comme Hedg Funds ou Shadow Banking.

En utilisant la fiction, les auteurs de bandes dessinées consacrées à la finance dépeignent un milieu, des enjeux et des mécanismes avec beaucoup de justesse et de pertinence. Pour associer culture financière et pédagogie au plaisir de la lecture, plongez dans notre Top 10 des BD sur la finance.

Les grands classiques de la BD finance :

Largo Winch

La BD finance la plus grand public et sans doute la plus connue raconte les aventures d’un jeune héritier catapulté au sommet de la holding de son père adoptif après la mort de ce dernier. La finance ne sert que de toile de fond à cette saga adaptée au cinéma et à la télévision de manière très peu convaincante. Mais des notions complexes telles qu’une OPA ou une holding sont abordées ici de manière très claire et pédagogique. Bref, les aventures de ce milliardaire éditées chez Dupuis  permettent de s’initier sans aucun effort à quelques concepts financiers.

IRS

Le charismatique Larry B Max arrive à rendre sexy un redressement fiscal. Ce jeune prodige des chiffres fait parler une feuille d’impôt comme personne. Luttant contre le blanchiment, les malversations et…ses propres démons, l’agent du Fisc américain est au centre de rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine tout au long de chacun de ces cycle de deux épisodes édités chez Le Lombard, collection Troisième vague.


Nos coups de cœur de la BD en finance :

Dantès

L’histoire du comte de Monte-Cristo revisitée à la sauce finance : le défi peut faire peur mais il est relevé avec brio par Boisserie, Guillaume et Juszezak. Un jeune trader déchu victime d’une machination élabore en prison le plan qui lui permettra de faire tomber ses ennemis et revient le mettre à exécution sous le nom de Dantès, hommage au célèbre héros d’Alexandre Dumas. On est vite captivé par l’intrigue de cette BD éditée chez Dargaud.

Secrets bancaires

Très noire, cette bande dessinée éditée chez Glénat se compose de plusieurs cycles de deux tomes chacun, totalement indépendants les uns des autres. Les personnages profondément cyniques, intéressés, mettent mal à l’aise et ne suscitent aucune empathie. Mais on reste fasciné par cette galerie de personnages froids et durs et on suit avec fébrilité les péripéties de ces anti-héros liées au blanchiment d’argent sale ou au détournement de fonds.

Sections financières

Cette BD aux dessins particulièrement léchés et agréables à lire suit les enquêtes de la brigade financière à Paris. Sur fond de complot mondial et de société secrète peu vraisemblable, les investigations de la brigade portent cependant sur des malversations et délits d’initiés eux très concrets, réalistes et bien expliqués, tout en abordant l’aspect juridique. On en attendait pas moins de la part de l’auteur qui a aussi écrit la saga à succès L’ordre de Cicéron, dépeignant le quotidien d’un cabinet d’avocats. Une série éditée dans la collection Turbulences qui vaut le détour.

Hedgefund

Les hedge funds suscitent bien des interrogations et font fantasmer bon nombre de personnes sur leur pouvoir à déstabiliser l’économie. Cette bande dessinée aux dessins soignés et aux traits vifs surfe sur cette réputation sulfureuse avec talent. On suit un jeune trader catapulté à la tête d’un de ces Hedge funds qui apprendra à ses dépends qu’une vie ne vaut pas grand chose face à plusieurs milliards. Très accessible, avec des rebondissements en cascade et une narration bien ficelée, tous les termes financiers sont parfaitement expliqués dans le glossaire qui clôt chaque album édité chez Troisième vague Lombard.

La banque

Cette saga historique et familiale au cœur de l’univers bancaire raconte le destin flamboyant de Charlotte de Saint-Hubert, personnage de fiction aristocrate déchue et réfugiée à Londres après la révolution française qui gravite dans le cercle des Rothschild. Le premier épisode qui retrace le fameux « coup de bourse » de Nathan Rothschild, premier délit d’initié, donne le ton. Fiction et réalité se mêlent avec grâce et brio. Les explications fournies en fin d’épisode témoignent de l’effort pédagogique et du désir de véracité de l’auteur, également journaliste économique. 6 épisodes de cette série prometteuse sont sortis chez Dargaud à ce jour.

L’affaire des affaires

Écrit par Denis Robert, le journaliste qui a lancé l’affaire Clearstream, cet ouvrage publié chez Dargaud explique le système de clearing et ses dérivés avec une efficacité redoutable. La BD revient aussi avec talent sur l’affaire Clearstream 2 ou l’affaire des listings truqués. Le portrait des différents acteurs de cette vaste tromperie sont brossés au vitriol. Les dessins, métaphores (une mention spéciale aux taupes et leurs galeries souterraines) et citations donnent de l’allant à ce récit fleuve ( plus de 680 pages). Une grande réussite donc, malgré un début un peu long et lent. Mais cela vaut réellement la peine de s’accrocher !

Nos déceptions de la BD en finance :

Le capital

Ce manga aux éditions Soleil met en lumière les théories de Marx expliquées à travers les déboires d’un jeune fromager oscillant entre désir de richesse et culpabilité. S’il peut constituer une première approche pour saisir les concepts de Marx, on regrettera l’aspect manichéen du récit très lassant ainsi que les nombreuses répétitions de bulles pour marteler un message d’une lourdeur aussi difficile à supporter que le ton condescendant de la préface signée Olivier Besancenot. Pourtant l’idée de voir adapter l’œuvre majeure de Karl Marx en manga avait de quoi séduire ! Amateurs de BD du monde entier, révoltez-vous !

Shadow Banking

Cette bande dessinée très angélique, éditée par Glénat, raconte l’histoire d’un jeune homme brillant et idéaliste plongé au cœur d’une machination sur fond de crise des subprimes. Si, de prime abord, le sujet semble intéressant, on est vite déçu par une intrigue cousue de fil blanc pétrie de bons sentiments avec un héros-chevalier blanc très lisse et sans saveurs. La définition des termes financiers est très approximative. Sans jamais être fausses, elles sont incomplètes et ne permettent pas d’appréhender la complexité des notions. Dommage pour un ouvrage qui se veut pédagogique !

Source des images : Freepik
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