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Startup : la France ouvre les bras au secteur Fintech

Startup : la France ouvre les bras au secteur Fintech




Sans faire de vagues, le gouvernement français se pose en modèle pour encourager le développement des fintechs. L’Elysée a mis en place plusieurs mesures destinées à faciliter l’essor annoncé du secteur, véritable lame de fond qui redessine le secteur financier dans son ensemble.

Les autorités soutiennent le secteur Fintech

Les autorités françaises n’ont pas attendu pour se mettre au diapason des Fintechs. Dès juin 2016, l’Autorité des Marchés Financiers a créé sa division « Fintech, Innovation et Compétitivité » destinée à accompagner la croissance du secteur et à encourager l’adoption de nouvelles réglementations. Fin 2017, c’est l’initiative Swave, incubateur de startups Fintech et Assurtech, qui était lancée avec l’appui du gouvernement.

Plus récemment en 2018, Bruno Le Maire a, malgré quelques revers, témoigné son soutien pour encadrer les Initial Coin Offerings ainsi que le secteur des cryptomonnaies. En outre, plusieurs événements sont organisés en France autour de la Fintech dont l’incontournable Paris FinTech Forum. Ces quelques exemples démontrent l’ambition française de devenir un acteur incontournable du secteur.

Encourager les Fintechs : une initiative bienvenue

La volonté d’encadrer les Fintechs est bienvenue. Il est vrai que certains secteurs comme le trading en ligne ont connu une croissance rapide portée par un public demandeur. Si le nombre de traders était estimé à 3,5 millions il y a 25 ans, il était évalué à plus de 45 millions en 2017. Le taux de pénétration des smartphones n’a jamais été aussi élevé (80% parmi les utilisateurs français de téléphones mobiles selon Statista) et le succès du téléchargement d’applications de trading en ligne sur ces appareils est donc au rendez-vous.

Infographie : Évolution du secteur Fintech dans le monde

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Source image : IG

Une licorne Fintech française en 2019 ?

Malgré l’approche volontariste du gouvernement, on constate cependant que les investissements dans le secteur restent plus timides qu’au sein d’autres économies européennes.

L’étude annuelle de KPMG sur les fintechs évaluait les investissements au niveau mondial à près de 112 milliards de dollars en 2018. Les 365 millions investis dans les Fintechs françaises font figure de goutte d’eau en comparaison.

La France peine à voir émerger des licornes Fintechs pour concurrencer Stripe, TransferWise ou Ripple. Fin mars, la licorne franco-américaine Kyriba devenait la première du genre avec une valorisation à 1,2 milliard de dollars. Les autres prétendantes françaises au titre s’appellent October, Lydia ou encore Ledger. Cette dernière, spécialiste des portefeuilles hardware pour les cryptomonnaies, serait d’ailleurs la grande favorite et vise une valorisation à 10 milliards de dollars d’ici à 2024. Ambitieux lorsque l’on sait que les smartphones viennent petit à petit lui grignoter des parts de marché en intégrant des solutions de cold storage à leurs appareils.

La Fintech française en bonne position pour la suite

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La Fintech est appelée à évoluer dans les prochaines années. Rien qu’au niveau du trading, la technologie blockchain et l’omniprésence des appareils mobiles devraient modifier le paysage comme l’explique l’infographie ci-dessous.

Les perspectives d’avenir pour la Fintech en infographie

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Source image : IG

Les observateurs s’attendent également à une montée en puissance de la branche dite Assurtech. Parmi les champions français dans cette catégorie, citons ShiftTechnology et Alan.

On le constate, la France a quelques coups d’avance au niveau réglementaire sur beaucoup de voisins européens. Il faut cependant compter avec la concurrence de Malte notamment ou encore du Royaume-Uni qui compte sur la Fintech pour maintenir le cap dans une hypothétique ère post-Brexit. Il faudra donc poursuivre les efforts dans le futur.

Source image : Freepik

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