Les OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) constituent une catégorie de produits financiers qui regroupe les SICAV (Sociétés d’Investissement à Capital Variable) et les FCP (Fonds Communs de Placement). Le principe général est la gestion collective.
Les épargnants qui ne souhaitent pas investir directement leur argent en bourse, en ayant à choisir telle ou telle action, peuvent investir sur des OPCVM. Le travail de gestion du portefeuille de titres est confié à un gérant.
La différence entre SICAV et FCP est essentiellement juridique : la Sicav est une société anonyme, le FCP est une co-propriété de valeurs mobilières.
Les fonds de fonds
Un critère essentiel : la performance
Ce sont des fonds composés de plusieurs autres fonds et dont la performance est liée à ces fonds. Les gérants en multigestion ont pour mission de sélectionner les fonds les plus performants. Ils ne portent pas attention, ou très peu, au type d’investissement que ces derniers effectuent. Leur critère de sélection principale est la performance.
Un avantage indéniable : la diversification des risques
Ainsi, les gérants constituent un portefeuille indexé sur la performance de tous les fonds qui le constituent. Cette pratique a de nombreux avantages. Le premier est le haut niveau de rentabilité de ce type de fonds, ce qui semble logique. Le second est un risque peu élevé, malgré une rentabilité forte. En effet, le portefeuille, étant constitué de plusieurs fonds, s’avère très diversifié. De plus, les fonds ont eux-mêmes déjà diversifié leurs risques.
L’un des avantages pour un particulier d’investir dans des fonds de fonds réside dans le fait qu’il pourra, par cet intermédiaire, investir indirectement dans des fonds qui sont habituellement difficiles d’accès ou même complètement fermés aux investisseurs non-professionnels.
Les FCPI et FIP : Deux types d’OPCVM
Les fonds commun de placement dans l’innovation ou FCPI
Les fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI) sont des OPCVM qui permettent aux particuliers d’investir dans le capital-investissement (ou private equity). Le principe de ces FCPI est d’investir au moins 60% de l’actif récolté (pendant au moins deux ans) dans des PME-PMI européennes, innovantes et non cotées (les sociétés cotées sur Alternext ou sur le Marché Libre sont considérées comme non-cotées et peuvent être éligibles). Seulement 20% de l’actif peut être investi dans des sociétés cotées et les 40% restant sont placés dans des SICAV sécurisées.
L’avantage principal d’un investissement dans ce type de fonds réside dans le fait que 25% de la somme placée peut être déduite de l’impôt sur le revenu ; cependant, l’investissement doit être réalisé sur une durée de minimum 5 ans sous peine de devoir rembourser à l’État l’argent économisé sur les impôts.
Les fonds d’investissement de proximité (FIP)
Les fonds d’investissement de proximité (FIP) Les fonds d’investissement de proximité (FIP), nés sous la loi Dutreil et mis en place en 2003, entrent aussi dans le cadre du soutien aux PME-PMI innovantes, comme les FCPI. À l’image des FCPI, 60% de l’actif du fonds doit être investi dans le capital de PME-PMI innovantes. Les avantages fiscaux sont les mêmes et la différence réside dans le fait que les FIP n’ont pas de contraintes sectorielles. Cependant, ils ont une obligation d’investir dans quatre régions limitrophes et d’investir au moins 10% du capital dans des PME-PMI de moins de 5 ans (20% dans le cas des FIP “ISF” qui permettent de réduire l’impôt sur le fortune).