Au cours de la crise asiatique est survenue une série de dévaluations des devises, ainsi que d’autres événements qui se sont propagés sur de nombreux marchés en Asie, au début de l’été 1997.
La devise thaïlandaise, le bath, chuta soudainement à cause de la décision du gouvernement d’abandonner la parité fixe vis-à-vis du dollar américain. La chute du bath fit effet domino et d’autres devises asiatiques subirent le même sort. Cela fit ensuite chuter les Bourses, augmenter la dette extérieure, et engendra même des troubles politiques.
Néanmoins, la crise financière asiatique fut somme toute enrayée grâce au soutien financier du FMI (Fonds Monétaire International) et de la Banque mondiale. Mais l’effondrement des économies asiatiques se fit également ressentir aux États-Unis, en Europe et en Russie.
A la sortie de la crise, beaucoup de pays prirent des mesures protectionnistes pour assurer la stabilité de leur devise. Ceci conduisit généralement à des achats en masse de bons du trésor américain, utilisés comme un instrument de réserve par la plupart des pays du monde.
La crise asiatique a conduit à des réformes financières et politiques, nécessaires dans des pays comme la Thaïlande, la Corée du Sud, le Japon et l’Indonésie. Elle sert aussi de précieuse étude de cas pour les économistes qui s’efforcent de mieux comprendre l’interdépendance des marchés, et en particulier en relation avec les marchés de changes et les comptes nationaux.