Coupe du monde 2018 : pronostic foot de la banque Goldman Sachs

Coupe du monde 2018 : pronostic foot de la banque Goldman Sachs




Goldman Sachs a délaissé le suivi des marchés financiers pour publier le 11 juin une note d’étude sur les prévisions du palmarès de la Coupe du Monde 2018. Rôdé à l’exercice, la banque avait déjà livré ses pronostics pour la Coupe du Monde 2014 ou l’Euro 20016. Découvrez les prévisions de la célèbre banque d’investissement américaine et les raisons d’espérer pour les hommes de Didier Deschamps.

Le Brésil à l’honneur d’après la banque américaine

« Le Brésil va gagner sa 6ème Coupe du monde en battant l’Allemagne le 15 juillet en finale » prédit le célèbre établissement financier américain. Ce serait donc un 6ème sacre que s’offrirait le Seleçao lors de cette 21ème Coupe du monde de football en Russie. L’ogre auriverde (les maillots de l’équipe du Brésil sont or et vert pour les non-initiés) semble imbattable aux yeux de Goldman Sachs. Un moyen pour Neymar et ses équipiers de faire oublier la débâcle du dernier Mondial où, en demi-finale, l’Allemagne l’emportait contre le Brésil avec un score de 7 à 1 ! Pour Goldman Sachs, le Brésil a 18,5 % de chance d’emporter le précieux trophée contre 10,7 % pour l’Allemagne.

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La France sortie en demi-finale d’après Goldman Sachs ?

La France a « une probabilité plus grande que l’Allemagne de gagner le Mondial » (11,3% contre 10,7%) mais le tirage au sort va normalement lui faire rencontrer le Brésil en demi-finale, une confrontation dont elle ne se remettra pas pour le célèbre banquier américain. Les Bleus battront pourtant en quart de finale une équipe pourtant considérée comme une des favorites : l’Espagne.

Le Portugal, 4ème équipe ayant le plus de chance de remporter le Mondial selon Goldman Sachs (9,4 % de chances) battra de justesse l’Argentine en quart de finale avant d’être sorti par la Mannschaft en demi-finale.

Un pronostic foot à prendre avec des pincettes

Ces prévisions ont été établies à l’aide de données tirées de milliers de matchs et du système Elo, qui  sert notamment à évaluer les joueurs d’échecs. Goldman Sachs a généré son classement des formations qualifiées pour la compétition à l’aide de « 200 000 modèles » de « machine learning » (apprentissage automatique) exploitant des « données sur les caractéristiques des équipes, les joueurs, les performances récentes », etc. Les calculs de Goldman Sachs (un million de simulation tout de même) se basent à la fois sur les résultats passés des équipes, le nombre de buts marqués et encaissés récemment ainsi que les performances de l’équipe lors des Mondiaux par rapport aux autres compétitions. Cette approche statistique solide est néanmoins discutable car elle fait totalement l’impasse sur la performance individuelle des joueurs. D’ailleurs, en 2014, Goldman Sachs tablait sur la victoire du Brésil mais avait tout de même donné un bon finaliste sur deux, l’Argentine ! La France avait par ailleurs été donnée perdante en quart contre l’Allemagne. Pas si mal, donc.

Les analystes de Goldman Sachs confessent ne pas être des « experts » et reconnaissent que le charme du football se trouve dans son facteur « plutôt imprévisible », comme la Bourse en fin de compte. Les Bleus pourraient donc tirer leur épingle du jeu et pourquoi pas rafler le précieux trophée.

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La banque d’investissement prévient en effet que ses prévisions restent « hautement incertaines ». Notez aussi que selon la célèbre agence de presse financière Reuters, c’est la France qui devrait remporter le Mondial 2018 et pour la banque suisse UBS, l’Allemagne devrait s’assurer la victoire. Pas question donc de parier tout son bas de laine sur ses pronostics ! Préférez plutôt jouer la Coupe du Monde à la Bourse en investissant sur les partenaires et sponsors de la Fifa les plus intéressants !

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