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Budget : le pouvoir d’achat des Français en 2019

Budget : le pouvoir d’achat des Français en 2019




Véritable acteur de la vie quotidienne, le pouvoir d’achat des Français reste, pour 42 % d’entre eux, le premier sujet de préoccupation, se plaçant même devant le domaine de la santé (37 % des préoccupations) selon le dernier baromètre annuel Cofidis / CSA.

Conscient de cette inquiétude, le gouvernement a mis en place une série de mesures qui visiblement, n’ont pas convaincu les Français. En effet, alors que le pouvoir d’achat est légèrement en hausse en 2019, l’impression générale reste en berne et 3 Français sur 4 estiment toujours ne pas avoir confiance en l’action du gouvernement.

Les Français inquiets pour leurs finances personnelles malgré les mesures

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Le pouvoir d’achat des Français s’améliore légèrement en 2019

La 8ème édition du baromètre annuel « Les Français et leur pouvoir d’achat », réalisé par Cofidis / CSA, vient de révéler une légère amélioration du pouvoir d’achat des Français pour 2019, puisque la somme qui leur manque chaque mois pour vivre confortablement (en moyenne) continue de baisser, passant de 445€ pour 2018 à 427€ pour cette année.

Par ailleurs, le découvert moyen des Français baisse et passe de 370€ en 2018 (et 394€ en 2017) à 340€ pour 2019. Les prévisions de la Banque de France vont dans le même sens que cette légère amélioration du pouvoir d’achat 2019 puisque celle-ci prévoyait une hausse de 2,1% de ce pouvoir d’achat par habitant. Cette légère hausse peut s’expliquer par les actions menées par le gouvernement depuis 2018.

Les actions du gouvernement pour améliorer le pouvoir d’achat en 2019

Conscient de l’inquiétude des Français et de la morosité qui entoure le pouvoir d’achat, le gouvernement a mis en place une série de mesures, telles que :

L’augmentation des plafonds pour la prime à la conversion

7 % des Français déclarent avoir bénéficié de l’augmentation des plafonds pour la prime à la conversion. On sait également que 72 % d’entre eux pensent que cette mesure a réellement amélioré leur pouvoir d’achat.

La diminution de la taxe d’habitation (à terme, suppression)

Si 45 % des Français pensent avoir bénéficié de la diminution de la taxe d’habitation, 59 % d’entre eux estiment que celle-ci a participé à l’amélioration de leur pouvoir d’achat.

La baisse des charges sociales sur les salaires

Un français sur 2 (soit un peu plus de 50 %) estime que cette mesure a amélioré son pouvoir d’achat, même si la baisse des charges sociales a touché l’ensemble des salariés.

La baisse de la CSG sur les retraites de moins de 2 000€ par mois

33 % des retraités déclarent avoir profité de cette mesure. Néanmoins, seule la moitié d’entre eux pensent que cette dernière a amélioré leur pouvoir d’achat.

La revalorisation et extension de la prime d’activité

14 % des Français estiment avoir bénéficié de la revalorisation de la prime d’activité. Parmi eux, 72 % pensent que cette mesure a amélioré leur pouvoir d’achat.

Les heures supplémentaires désocialisées (donc non imposables)

22 % des salariés français estiment avoir bénéficié d’heures supplémentaires désocialisées, parmi lesquels 69 % pensent que cette mesure a amélioré leur pouvoir d’achat.

La prime exceptionnelle de fin d’année 2018 défiscalisée

23 % des salariés ont bénéficié de cette prime exceptionnelle de fin d’année, mais seulement 68 % d’entre eux estiment que cette mesure a amélioré leur pouvoir d’achat.

Le reste à charge zéro pour les soins dentaires

Ce dispositif a été mis en place il y a juste quelques mois. 8 % des Français déclarent déjà en avoir bénéficié. Parmi eux, 68 % pensent que c’est une mesure qui a amélioré leur pouvoir d’achat.

La revalorisation du chèque énergie

14 % des Français ont bénéficié de la revalorisation du chèque énergie. 62 % d’entre eux ont déclaré que cette mesure a amélioré leur pouvoir d’achat.

La moitié des Français pensent que leur pouvoir d’achat n’évoluera pas

Sur l’ensemble des mesures proposées, et malgré les efforts du gouvernement, seulement 1 français sur 2 estime que cela va, d’une façon générale, améliorer leur pouvoir d’achat.

En effet, 53 % des Français, soit à peine plus de la moitié, pensent que leur pouvoir d’achat va, soit augmenter, soit rester stable sur une période de 12 mois à venir (contre 56 % en 2018). La dégradation de cet indicateur provient principalement des jeunes actifs (58 % contre 70 % l’an dernier) et des CSP (59 % contre 68 % en 2018).

En revanche, les retraités sont 44 % à penser que leur pouvoir d’achat va augmenter ces 12 prochains mois (contre 35 % en 2018). D’une manière générale, et sur l’année 2019, les Français estiment leur pouvoir d’achat « correct » à 54 %, faible à 31 % et élevé à 13 %.

L’augmentation des dépenses dites de première nécessité, depuis 5 ans, comme les dépenses énergétiques (72 %), les transports (70 %) ou encore la santé et les assurances (65 %) sont à l’origine de la stagnation du pouvoir d’achat selon 61 % des Français. Enfin, et d’ici à la fin du quinquennat du Président Macron, 3 Français sur 4 (soit 76 %) déclarent ne pas avoir confiance dans l’action du Gouvernement pour améliorer leur pouvoir d’achat.

Les modes de financement des Français pour leurs besoins et projets

62 % des Français déclarent avoir une baisse de l’envie d’entreprendre des projets. Ce sentiment proviendrait principalement des classes modestes.

Si l’épargne personnelle est citée à 55 % pour financer les projets des Français, cette dernière baisse de 7 points par rapport à 2018. Le crédit à la consommation se place désormais en 2ème position avec 37 % des Français qui déclarent en avoir souscrit un cette année (contre 28 % l’année dernière) auprès d’organismes comme Cofidis. La Banque de France a confirmé cette hausse et observe une croissance soutenue des crédits à la consommation aux particuliers, soit +5,6 % en mars 2019 (après +6,1 % en décembre 2018).

À la 3ème place des modes de financement, on note le paiement en plusieurs fois sans frais, utilisé par 19 % des Français (en baisse de 3 points par rapport à 2018). Enfin, pour essayer de faire des économies, les Français avouent diminuer en priorité les postes « loisirs » et « alimentation ».

Sources des images : Fotolia et Freepik

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