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Assurance crédit : pourquoi y souscrire et dans quel cas est-ce vraiment utile ?

Assurance crédit : pourquoi y souscrire et dans quel cas est-ce vraiment utile ?

Emprunter pour acheter un bien, réaliser de gros travaux ou acquérir un véhicule neuf représente un engagement financier majeur qui s’étale souvent sur 15, 20 ou 25 ans. En France, près de 88 % des crédits* sont assortis d’une assurance emprunteur. Obligatoire ou facultative ? Tout dépend de votre situation.

Qu’est-ce que l’assurance emprunteur et que couvre-t-elle concrètement ?

Aussi appelée assurance crédit, cette protection prend en charge tout ou partie des échéances en cas de décès, d’invalidité, d’incapacité de travail ou selon le contrat, de perte d’emploi.

L’assureur prend le relais du remboursement du prêt si vous n’êtes plus en mesure d’assurer le versement des mensualités. Ce coût supplémentaire n’est pas légalement obligatoire, mais 100 % des établissements bancaires n’accordent pas de crédit immobilier si vous n’y souscrivez pas.

Les deux garanties obligatoires exigées par les prêteurs

Ces clauses ne sont pas négociables :

  • décès : l’assurance rembourse le capital restant dû en cas de disparition de l’emprunteur ;
  • perte totale et irréversible d’autonomie : vous devez être dans l’incapacité totale d’exercer une activité rémunérée et avoir besoin de l’assistance d’un tiers pour les actes essentiels de la vie quotidienne.

Les garanties complémentaires : incapacité et invalidité

L’incapacité temporaire totale de travail (ITT) couvre les mensualités restantes si un arrêt maladie ou un accident empêche de travailler.

Certains contrats d’assurance appliquent une franchise de 90 jours, et même 180 jours pour les indépendants. Les mieux notés réduisent ce délai à 30 ou 60 jours, en prenant en compte la profession réelle, plutôt qu’une grille forfaitaire. L’invalidité est ici évaluée de manière plus favorable. Le résultat est une indemnisation plus rapide et plus élevée en cas de burn-out, trouble musculo-squelettique ou encore maladie longue durée.

Perte d’emploi : une option réservée à certains profils

Augmentant la cotisation de 0,20 à 0,40 %, cette garantie concerne principalement les personnes en CDI hors période d’essai et indemnise rarement plus de 70 % de la mensualité pendant 18 à 24 mois maximum. De plus, la franchise est de 6 à 12 mois et une carence de 90 jours minimum est appliquée.

En 2024, moins de 15 % des demandes ont donné lieu à une prise en charge intégrale, d’après la FFA**.

Les acteurs engagés sur les tarifs préfèrent donc concentrer la prime sur les protections réellement utiles et offrir des franchises courtes. Les montants présentés aux emprunteurs sont alors jusqu’à trois fois moins élevés que ceux des banques traditionnelles.

Dans quelles situations l’assurance emprunteur devient-elle obligatoire ?

Cette protection est vitale dès lors que l’emprunt dépasse 4 à 5 ans de revenus du foyer ou que l’épargne à disposition est inférieure à six mois de charges. Selon l’INSEE, 42 % des Français ne tiendraient pas plus de trois mois sans salaire.

Essentielle pour une famille avec enfants, l’assurance emprunteur évite au conjoint survivant de devoir vendre la résidence principale. Précieuse pour un investisseur locatif, elle préserve la rentabilité du placement en cas d’accident de la vie.

Sa souscription est liée au statut du principal intéressé, à ses revenus réguliers et à son épargne : un fonctionnaire avec une bonne mutuelle et un portefeuille d’actifs gonflé peut, par exemple, se contenter du minimum.

Comment diviser la facture par deux tout en étant mieux couvert ?

Depuis la loi Lemoine de 2022, vous pouvez résilier et changer d’assureur emprunteur à tout moment, sans frais, ni justificatif. Les contrats externes les plus compétitifs permettent de descendre jusqu’à 0,20 % du capital emprunté par an, contre 0,30 à 0,50 % pour les contrats groupe des banques. Ainsi, 15 000 à 20 000 € peuvent être économisés pour un crédit de 350 000 € établi sur 20 ans.

Les atouts concrets des meilleures offres digitales actuelles

Plusieurs avantages sont mis en avant :

  1. souscription 100 % sur Internet avec signature électronique en moins de 10 minutes ;
  2. aucun questionnaire médical, ni examen, quel que soit l’âge ou le montant emprunté ;
  3. franchise incapacité de travail ramenée à 15 jours ;
  4. prise en charge immédiate des sports à risque et des professions indépendantes, sans surprime systématique ;
  5. tarifs calculés sur le capital restant dû, ce qui permet une baisse de la prime chaque année ;
  6. résiliation et nouveau changement possible à tout moment si un contrat encore plus avantageux apparaît.

Des solutions qui rassurent et attirent les emprunteurs

D’après France Assureurs, en 2024, près de 35 % des nouveaux souscripteurs de prêts ont choisi ce type de contrat externe. Trois points de plus ont été gagnés en 2025. Cette progression s’explique principalement par l’effet cumulé de la loi Lemoine et par l’écart de prix qui continue à se creuser, y compris avec des garanties équivalentes et supérieures.

L’assurance emprunteur représente une protection patrimoniale essentielle pour la plupart des ménages. Elle constitue le dernier rempart entre un projet réussi et un désastre financier en cas de décès ou d’arrêt de travail prolongé. Son coût peut être évalué ou recalculé à la baisse grâce à la concurrence entre grands groupes et acteurs digitaux. Comparer est un bon moyen pour obtenir le meilleur tarif, tout en renforçant ses garanties.

Source des images : Freepik

*https://www.senat.fr/rap/l21-367/l21-3674.html

**Fédération Française de l’Assurance

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