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La sélection de titres selon Benjamin Graham

La sélection de titres selon Benjamin Graham




Benjamin Graham recherchait les titres d’entreprises cotant en-deçà de la valeur de leur actif circulant, nette de toute dette et de toute action privilégiée.

Selon Ben Graham, la valeur de liquidation d’une entreprise est très proche de la valeur nette de son actif circulant. Cette valeur de liquidation est en quelque sorte la valeur “à la casse” d’une société, au cas où la totalité de ses actifs devaient être liquidés.

Graham détenait à tout moment entre 30 et 60 de ces valeurs décotées, afin de réduire le risque global de son portefeuille.

Son champ de recherche

Pas de limite. De par leur nature cependant, les actions de ce genre d’entreprises sont typiquement des small caps, ou même des micro-caps.

Premier critère de sélection de titres

Le premier critère de ce genre d’action est qu’elle est décotée avec une marge de sécurité : le prix de marché ne doit pas dépasser les deux-tiers de la valeur de liquidation de l’entreprise.

Facteurs secondaires de sélection de titres

L’historique des bénéfices

L’historique des bénéfices est un autre critère de sélection de titres pour Benjamin Graham. Les entreprises qui perdent de l’argent ou qui affichent des bénéfices irréguliers sur plusieurs années auront probablement une valeur intrinsèque déclinante, ce qui les rendra moins attractives.

Solidité financière

Pour tester la solidité financière d’une entreprise, Graham s’intéresse au ratio d’endettement. Le total des dettes de l’entreprise ne doit pas dépasser 50% de la valeur de l’actif.

Suivi du cours de l’action : savoir quand vendre

Graham détenait en portefeuille un grand nombre de titres afin de réduire les risques particuliers de chaque entreprise. Il détenait à tout moment au moins 30 valeurs différentes. Son fonds Graham-Newman affichait une centaine de lignes.

Quand il a achetait une action qui valait sur le marché 67% de sa valeur de liquidation nette, il la gardait jusqu’à obtenir une plus-value de 50%, ou la revendait s’il l’avait gardée pendant au moins deux ans.

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