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Quelle allocation d’actifs pour 2015 ?

Quelle allocation d’actifs pour 2015 ?




Tour d’horizon des actifs à privilégier en 2015.

Nos idées d’investissment en 2015

Préférer les actions aux obligations

Pour Pictet, les actions des marchés développés ne sont pas particulièrement chères, puisqu’elles s’échangent aux alentours de leur valeur d’équilibre. Les actions émergentes se traitent bien en deçà de leur valeur d’équilibre. Mais la situation est tout autre dans le segment des obligations, où les valorisations ne présentent pas d’attrait.

Lombard Odier partage ce constat.

Pour les marchés actions développés miser sur le Japon

Pictet privilégie le Japon car les sociétés japonaises axées sur les exportations sont appelées à profiter du bas niveau du yen, lequel s’échange pour la première fois à un niveau inférieur à la parité de son pouvoir d’achat. Les valeurs domestiques japonaises devraient largement bénéficier du changement de politique d’investissement du plus grand fonds de pension nippon, le GPIF, qui entend porter son allocation en actions japonaises à 25%, contre un objectif de 12% actuellement. L’expansion du programme de rachat d’obligations de la BoJ devrait soutenir la croissance et les actions japonaises.

Ce sentiment est partagé par Schroders qui propose de miser en priorité sur les valeurs cycliques japonaises : constructeurs automobiles, fabricants de matériel électrique et certaines entreprises spécialisées dans les machines, du fait du potentiel de révision à la hausse de leurs résultats. Schroders apprécie également les sociétés de négoce et les valeurs financières pour leurs valorisations peu élevées.

Pour les pays émergents surpondérer l’Asie par rapport à l’Amérique latine et l’Europe émergente

Ce conseil de Lombard Odier est partagé par de nombreuses autres sociétés de gestion comme la Française qui suggère d’être très sélectif car il n’y aucune homogénéité parmi les pays émergents.

Pour Fidelity, le modèle de hausse des pays émergents basé sur l’exportation et tirée par la croissance chinoise, la baisse du dollar et la hausse des matières premières de la période 2003-2008 est désormais obsolète. Mais les perspectives pour les marchés asiatiques restent prometteuses. L’endettement extérieur de l’Asie s’est significativement amélioré depuis la crise financière de 1997. La plupart des pays de la région ont accumulé d’énormes réserves de change par rapport à leurs niveaux d’endettement et sont devenus moins vulnérables que par le passé. Dans ce contexte, un dollar fort ne devrait pas affecter la croissance en Asie. De nombreux pays de la région ont également adopté un état d’esprit des plus réformateurs. En effet, les taux de croissance en Asie sont aujourd’hui de moins en moins dépendant des exportations et de plus en plus tirés par la demande intérieure.

A l’heure actuelle, Fidelity retient la Chine, l’Inde et l’Indonésie comme pays mettant en place les fondations nécessaires à une croissance pérenne.

Miser sur les secteurs cycliques

En termes sectoriels, Pictet estime que les segments défensifs tels que la consommation de base, la santé et les télécommunications présentent un attrait limité : non seulement ils tendent à marquer le pas lorsque la croissance s’accélère, mais leurs valorisations sont élevées par rapport à celles des secteurs cycliques. La société de gestion préfère donc la technologie et l’industrie. Ces secteurs cycliques paraissent raisonnablement valorisés sur la base de diverses mesures, parmi lesquelles les ratios cours/bénéfices et cours/valeur comptable et sont aussi moins sensibles aux hausses des rendements obligataires et aux baisses de cours des matières premières.

Pour Fidelity, les actions à dividendes apparaissent toujours attrayantes compte tenu d’un taux de rendement du S&P 500 supérieur à celui de l’emprunt d’État américain à 10 ans et un taux de rendement de l’ordre de 4 % pour les marchés européens.

Louis Yang

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