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Gestion de trésorerie : 7 erreurs courantes à éviter

Gestion de trésorerie : 7 erreurs courantes à éviter

En France, une mauvaise gestion financière reste l’une des premières causes de défaillance des entreprises, notamment chez les TPE et PME. La trésorerie, soit l’argent réellement disponible après encaissement des recettes et paiement des dépenses, est au cœur de la santé financière d’une entreprise.

Elle peut être excédentaire, et offrir une certaine souplesse à l’entreprise, ou déficitaire et fragiliser son activité. Savoir optimiser la gestion de votre trésorerie est donc une priorité pour améliorer les finances de votre société. Pourtant, certaines erreurs fréquentes peuvent mettre en péril l’équilibre financier de votre entreprise. Voici sept pièges à éviter.

Qu’est-ce que la gestion de trésorerie ?

Gérer sa trésorerie consiste à anticiper et à piloter les flux d’argent entrants et sortants pour assurer que votre entreprise puisse faire face à ses obligations financières à tout moment. Cela inclut notamment le paiement des salaires, des fournisseurs ou encore la capacité à investir. Une gestion rigoureuse permet de prévenir les imprévus et de saisir les bonnes opportunités de croissance. À l’inverse, une trésorerie mal suivie et mal gérée vous expose à une situation financière instable. Voici les erreurs les plus courantes à éviter.

1. Ignorer son besoin en fonds de roulement (BFR)

Le besoin en fonds de roulement (BFR) reflète le décalage entre les décaissements (achats, charges) et les encaissements (ventes). Un BFR positif signifie que votre entreprise doit mobiliser de la trésorerie pour financer son cycle d’exploitation, souvent en raison de ses stocks ou des délais de paiement accordés à vos clients. À l’inverse, un BFR négatif, qui est plus avantageux, indique que les liquidités générées par votre activité couvrent vos besoins financiers avant même que vos dépenses ne soient dues.

Ignorer son BFR vous empêche d’anticiper les déséquilibres et de prendre les mesures nécessaires : réduction des stocks, renégociation des délais fournisseurs ou amélioration des encaissements. Connaître et optimiser son BFR est donc essentiel pour limiter vos besoins de financement.

2. Sous-estimer l’impact des retards de paiement

Les retards de règlement de la part des clients sont une cause fréquente de tensions de trésorerie. Si les factures ne sont pas payées dans les délais, les liquidités attendues n’arrivent pas, alors que les dépenses, elles, continuent. Ce décalage peut créer un effet domino sur l’ensemble des finances de votre entreprise.

Il est donc crucial d’établir dès le départ des conditions de paiement claires, de relancer les clients avant l’échéance et d’automatiser le suivi des encaissements. En anticipant les retards, vous limitez ainsi le risque de rupture de trésorerie et vous sécurisez ses flux.

3. Gérer ses stocks de manière inefficace

Un excès de stock immobilise inutilement des liquidités, tout en générant des coûts de stockage, de maintenance ou de dépréciation. À l’inverse, un niveau de stock trop bas peut entraîner des ruptures de stock et donc une perte de revenus.

Une gestion optimale consiste à adapter les stocks à la demande réelle, à éviter les achats superflus et à surveiller les produits non utilisés. Cela permet non seulement de réduire le BFR, mais aussi de dégager de la trésorerie pour d’autres utilisations plus stratégiques.

4. Utiliser des outils inadaptés

Se reposer sur un simple tableur Excel mal structuré pour gérer sa trésorerie expose à des erreurs de saisie, un manque de visibilité et des pertes de temps. Ces outils limités ne permettent pas de suivre précisément vos flux financiers ou de prévoir vos besoins futurs.

Aujourd’hui, des logiciels spécialisés offrent une vision à 360° de la trésorerie : suivi en temps réel, prévisions, simulations de scénarios, alertes automatisées ou encore gestion des encaissements et des dettes et plus. S’équiper d’un outil adapté améliore ainsi la fiabilité des données que vous utilisez, accélère vos prises de décisions et renforce votre gestion financière.

5. Dépenser sans planification budgétaire

Engager des dépenses importantes — comme le recrutement, l’achat de matériel ou le lancement d’un nouveau projet — sans planification peut vite mettre à mal votre trésorerie. Sans vision budgétaire, on risque de sous-estimer les impacts financiers ou de se retrouver sans les ressources nécessaires au bon moment.

La solution : intégrer chaque dépense dans un plan de trésorerie prévisionnel, analyser son retour sur investissement et vérifier sa faisabilité financière. Une bonne planification permet donc d’éviter les mauvaises surprises.

6. Suivre sa trésorerie de manière irrégulière

Consulter sa trésorerie une fois par mois (voire moins souvent) empêche de détecter les signaux faibles et les écarts par rapport aux prévisions. Les tensions apparaissent alors tardivement, réduisant la capacité de réaction de l’entreprise.

Un suivi régulier, hebdomadaire, voire quotidien selon l’activité, permet au contraire de piloter vos finances en temps réel, d’ajuster rapidement vos décisions et d’anticiper vos besoins financiers. C’est une condition indispensable pour garder le contrôle sur vos liquidités.

7. Négliger l’automatisation des processus comptables

La gestion manuelle de la facturation, des relances et de la comptabilité est chronophage et source d’erreurs. Mauvaises saisies, oublis, retards dans le suivi : autant de dysfonctionnements qui compliquent potentiellement la gestion de votre trésorerie.

Automatiser ces processus grâce à des outils intégrés permet de faire en sorte que vos données soient plus fiables, d’accélérer le traitement des opérations et d’améliorer la visibilité financière.

C’est aussi un moyen de libérer du temps pour se concentrer sur des tâches ou des projets plus stratégiques.

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