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Miser sur les midcaps liées à la consommation des pays émergents

Miser sur les midcaps liées à la consommation des pays émergents




Miser sur les midcaps liées à la consommation des pays émergents

Les valeurs moyennes dans leur ensemble, mesurées par l’indice CAC MID&SMALL 190, ont bien mieux résisté que les grands titres du CAC 40 sur un et trois ans. Parmi les fonds de la catégorie, la sélection des titres a néanmoins introduit des différences de performances très significatives.

Dans l’environnement difficile de ces trois dernières années, Cogefi Prospective, le FCP de Cogefi Gestion spécialisé sur ce compartiment, a développé une stratégie d’investissement reposant à la fois sur une approche prudente de la tendance boursière et sur un stock picking rigoureusement encadré. Celui-ci s’appuie sur un choix d’entreprises capables de dégager de la valeur d’une façon régulière à long terme et, en complément de ce fonds de portefeuille, sur la sélection d’opportunités tactiques.

En cette rentrée, l’environnement de marché ne nous donne aucun motif valable pour changer de stratégie. Après un été en dents de scie, le maintien d’une croissance, même modérée, en 2011 aux Etats-Unis et en Europe reste l’élément clé. Les freins à la reprise que représentent l’endettement du consommateur américain et les déficits publics des pays « riches » dans leur ensemble, laissent augurer d’une croissance molle dans les deux ans à venir accompagnée d’une tendance plus soutenue dans les économies émergentes. En Europe, qui nous intéresse plus particulièrement, la question est de savoir comment l’économie encaissera le choc de la rigueur budgétaire en évitant la déflation. La réponse viendra au plus tôt au 1er semestre prochain et, dans ces conditions, la Bourse a aujourd’hui toutes les raisons d’hésiter. Malgré tout, l’ampleur du pessimisme des investisseurs et l’absence d’alternative de placement crédible devrait préserver les marchés de chutes excessives.

Notre sélection continue donc de privilégier les entreprises de qualité qui seront à même de préserver leur croissance y compris dans un contexte indécis. Parmi celles-ci figurent au premier rang les sociétés bénéficiant de l’augmentation de la consommation dans les pays émergents, telles que Seb, Ingenico, Ipsos, Bureau Veritas ou bioMérieux. D’autres valeurs de croissance dans une phase de rationalisation suite à une forte expansion nous intéressent comme Eurofins Scientific ou April. Les moteurs de croissance de ces valeurs sont, relativement du moins, préservés des cycles économiques. Certaines d’entre-elles, à l’image d’Ipsos, peuvent aussi profiter en Bourse de la thématique des fusions et acquisitions – fondée car les entreprises disposent ou peuvent mobiliser actuellement d’importantes liquidités. L’hypothèse d’une opération de M&A ne constitue pas à nos yeux une raison suffisante pour investir, certes, mais c’est une belle cerise sur le gâteau.

Dans nos choix plus tactiques, à coté de nos investissements fondamentaux, se retrouvent des sociétés bien armées sur des niches technologiques qui suscitent l’engouement des consommateurs (notamment Parrot, leader mondial des kits mains libres automobiles qui lance un drone piloté par smartphone). Nous essayons de saisir des opportunités dans les points bas de marché (Arkema ou Nexans en 2009) ou encore les sociétés solides mais plus dépendantes de la conjoncture (Saft, Rexel). Avec 13% de cash en portefeuille, nous pourrions d’ailleurs renforcer ces lignes plus « sensibles » en cas de signaux positifs sur la croissance au 1er semestre 2011.

Olivier de Royere
Gérant de Cogefi Prospective