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Fintech : l’IA en finance pour éviter les erreurs de comportement humain

Fintech : l’IA en finance pour éviter les erreurs de comportement humain

Avez-vous entendu parler des « biais cognitifs » ? Ces fameuses tares humaines qui perturbent les décisions et nous font faire des erreurs. L’économie comportementale est un des piliers de demain pour anticiper, prévoir et remédier au souci d’actions biaisées. La maîtrise des marchés et des différents acteurs doit être repensée. Via des services financiers innovants, et notamment pilotés par l’intelligence artificielle, la fintech ne cesse de se renouveler. Quels sont les leviers de croissance et de sécurité ? Comment contrer l’absence de rationalité ? Parlons faiblesses humaines, économie comportementale et bienfaits de l’intelligence artificielle.

L’Homme est un animal complexe : comment le cerner ?

Les réactions humaines et primaires

Nous n’allons pas mentionner Nietzsche, mais sa théorie sur l’Homme irrationnel s’en rapproche… Comme tout être sur Terre, nous réagissons face à notre environnement. Nos sentiments aussi. L’Homme écoute donc son instinct, mais aussi ses émotions. Lors d’une situation stressante et avec beaucoup d’enjeux à la clef, notre capacité à prendre une décision peut être flouée. Dès lors qu’un individu se retrouve dans une zone à risques, ses décisions en sont perturbées. Dans le domaine de la finance comportementale, les sociologues l’ont clairement décelé et le prix Nobel en économie de 2017 le cite comme ci-après :

 « Les êtres humains effectuent des choix fondamentalement irrationnels dans un environnement économique », Richard Thaler.

Définition de notre (non) raison

Les fameux « biais cognitifs » trompent la décision rationnelle de l’Homme. Nous sommes toujours en quête de sens, savoir le pourquoi du comment, et pourtant, la véracité des faits n’est pas la chose première que notre cerveau interprète. Ce schéma de pensée trompeur est faussement logique. Selon les spécialistes, six différents biais cognitifs sont recensés :

  • Le biais attentionnel : en fonction de nos préoccupations et de notre appétence pour certains sujets, notre cerveau fait un tri. Il choisit. La facilité d’action, les stimuli perturbateurs et la stratégie d’évitement sont quelques armes psychiques que nous utilisons.
  • Le biais des illusions : comme son nom l’indique, notre cerveau est biaisé par un trouble sensorimoteur et les informations qui nous parviennent sont alors mal analysées.
  • Le biais mnésique : sur un plan affectif, notre pensée est alors perturbée par la mémoire et donc nos souvenirs. À la frontière entre le réel et l’inconscient.
  • Le biais de raisonnement : en d’autres mots, le fait de se tromper. La pensée est erronée entre les éléments qui confirment et infirment les faits.
  • Le biais de personnalité : ici, on évoque la personnalité. Certains individus sont plus enclins à positiver ou à l’inverse, à se méfier (en plus des aspects socioculturels).
  • Le biais de jugement : l’interprétation des faits diverge entre la probabilité, les impressions, les idées préconçues et les hypothèses.

Qu’est-ce que l’économie comportementale ?

Il est forcément question de psychologie. L’économie comportementale s’aventure sur le terrain du ressenti, des sentiments, et de celui des émotions. Si l’on peut la résumer, elle s’attarde donc sur les réactions humaines et le manque de lucidité. Ce type d’économie permet de constater et de comprendre le comportement non rationnel de l’individu dans le cas d’une prise de décision. L’économie comportementale allie l’intuition, le raisonnement et la réflexion. Il est scientifiquement prouvé que l’Homme agit par instinct. Les actions à mener en finances ne devraient pourtant pas l’être de cette manière. L’économie comportementale tente de comprendre la réaction des investisseurs et les raisons qui les poussent à agir.

Comment l’intelligence artificielle peut-elle aider les acteurs des marchés financiers ?

Une alliance bien pensée

Sous un modèle hybride, l’Homme et le Machine Learning peuvent donc s’allier. L’intelligence artificielle est là pour aider à collaborer, mais aussi à prendre des décisions sensées. Que ce soit pour la planification, la rédaction, l’anticipation et la valorisation des métiers. Prenons par exemple la gestion des e-mails. Grâce à l’intelligence artificielle, le traitement automatisé pourrait faire gagner en temps et soulagerait l’esprit des collaborateurs. Pour la prise de rendez-vous, une modification du plafond de la carte, un dossier de crédit, une explication sur les frais ou des réclamations diverses : l’intelligence artificielle le fera sans sourciller. Elle permettra donc aux personnes de se concentrer sur d’autres activités moins chronophages et à plus forte valeur ajoutée. Dans le domaine bancaire, on parle alors de « conseiller augmenté ».

Vers un marché financier 2.0

Avec un robot dûment nourri par la technologie, l’IA pourra aider dans la prise de décision et de façon rationnelle (on en revient aux fameux biais cognitifs). En sollicitant l’IA, il sera possible de superviser, contextualiser, valider ou rectifier les analyses produites. On parle de productivité et d’efficacité. La finalité à utiliser l’intelligence artificielle en finance est de limiter le nombre d’erreurs humaines. En revanche, d’un point de vue éthique, l’IA ne fera jamais de suppositions, d’interprétations ou même preuve d’intuition. C’est bien l’Homme et sa capacité d’adaptation ainsi que de son intelligence émotionnelle dont il est question…

Source des images : Freepik

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