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L’économie expliquée par le Monopoly

L’économie expliquée par le Monopoly




L’économie expliquée par le Monopoly image

Pour Ray Dalio, l’économie fonctionne un peu comme le Monopoly. Un cycle n’est rien d’autre qu’une séquence d’événements qui s’enchaînent logiquement. Les cycles se répètent, sans se ressembler, mais le schéma reste le même. Si vous comprenez le jeu de Monopoly, vous pouvez donc comprendre les cycles économiques.

Au Monopoly, tous les joueurs commencent avec du cash, dont ils se servent pour acheter des hôtels. En début de partie, les joueurs ont beaucoup de cash, et peu d’hôtels. Et ça paie de construire des hôtels. Ceux qui en ont le plus gagnent plus d’argent que leurs adversaires.

Voyant cela, les gens tendent à convertir un maximum de cash en immobilier, histoire de vider les poches des autres participants.

A mesure que progresse la partie, le nombre croissant d’hôtel crée un besoin croissant de cash (pour payer les loyers quand on tombe sur les propriétés des autres), alors même que les joueurs épuisé leur cash pour s’offrir des hôtels. Quand ils se retrouvent en manque de cash, ils se retrouvent forcés de brader des hôtels pour lever de l’argent.

En début de partie, la propriété est reine. Ensuite, c’est le cash le roi.

En résumé, en début de partie, la propriété est reine. En fin de partie, c’est le cash qui devient roi. Le gagnant au Monopoly est celui qui parvient à trouver le bon mix des deux, au bon moment.

Maintenant imaginons que la banque du Monopoly fonctionne comme dans la réalité : elle accepte des dépôts et accorde des prêts. Les joueurs lui empruntent de l’argent pour construire des hôtels, et y placent le reste, moyennant intérêt. La banque a donc plus d’argent en dépôt, qu’elle peut prêter. Imaginons aussi que les joueurs peuvent s’accorder des crédits les uns aux autres.

Un modèle miniature parfait du fonctionnement de l’économie

Si le Monopoly fonctionnait comme ça, ce serait un modèle miniature presque parfait du fonctionnement de notre économie. Il y aurait plus de dépenses d’investissement en hôtels, et plus de dette. Le montant total de dette en jeu grossirait pour atteindre un multiple de plusieurs fois  la quantité d’argent existant, les prix des hôtels grimperaient, et la pénurie de liquidité pour les propriétaires (à crédit) d’hôtels serait de plus en plus prononcée. Les cycles deviendraient de plus en marqués.

C’est comme cela que fonctionnent les cycles de l’économie et du crédit.

Jérémy Lemière